jeudi 27 février 2014

L'interview de Sandra Moyon

 
Bonjour et merci d’accepter de répondre à ces quelques questions
Bonjour ! Merci à toi pour cette petite interview !

Comment as-tu commencé à écrire ? Qui te lisait au début ?
J’ai commencé à écrire avec les fanfictions (Harry Potter !). Ma petite sœur a été la première à me lire ! Après je les ai publiées sur des sites de fanfictions alors j’ai eu quelques lecteurs.

Quel est ton genre favori ?
Fantastique et Fantasy.

Quel est ton processus créatif ? Qu’arrive-t-il avant que tu ne t’asseyes à écrire ?
J’écris avant tout le soir et la nuit. J’aime beaucoup écrire avec de la musique en fond, parfois la télé mais plus compliqué de se concentrer. En règle générale, je n’aime pas le silence. Il me faut toujours du bruit, de la vie autour de moi, sinon je me sens oppressée. Je relis les dernières lignes écrites plus tôt et hop, c’est parti !

À quelle personne es-tu le plus à l’aise : à la première ou à la troisième personne ?
À la première personne.

Quels écrivains admires-tu le plus?
J. K. Rowling ! Je suis une grande fan.

Qu’est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment crées-tu les tiens ?
Je pense que c’est avant tout le monde des émotions et la psychologie. Pour qu’un personnage soit crédible, c’est vraiment essentiel de retranscrire correctement ses émotions, sa manière de penser et percevoir le monde qui l’entoure, comprendre la façon dont il appréhende les obstacles et aventures qui se présentent à lui. Sans ça, le lecteur ne peut pas s’identifier au personnage et là, c’est un peu l’histoire du voyageur qui loupe son train à la dernière seconde sur le quai et le regarde partir…

Au plus profond de ta motivation, pour qui écris-tu ?
Honnêtement ? Pour moi. Lorsque j’étais plus petite, j’étais tout le temps « dans la lune ». On peut voir ça sur mes bulletins scolaires notamment ! J’ai toujours aimé rêver, voyager dans ma tête, inventer des histoires, des situations marrantes. Quand je m’ennuyais en cours, il me suffisait de regarder par la fenêtre et je pouvais imaginer un dragon volant dans le ciel ou je n’avais qu’à fixer le tableau pour imaginer quelques scénarios avec mes personnages de romans préférés. J’avais énormément de mal à me concentrer en conséquence et c’est quelque chose qui m’a poursuivi tout au long de ma scolarité. Lorsque j’ai commencé à écrire, ça a été pour moi une façon de me libérer l’esprit. Poser sur papier toutes mes idées me permettait d’arrêter d’y penser continuellement car je savais que je ne pouvais pas les perdre, pas les oublier puisqu’elles étaient là, inscrites. De plus, ça me permettait d’ordonner un peu ma vie : j’avais le temps de l’écriture et le temps où il fallait rester « dans la réalité », présent avec le monde qui m’entourait.

Les avis (négatifs ou positifs) des lecteurs te servent-ils ?
Bien sûr ! Les avis positifs font plaisir (voire énormément plaisir !), ils motivent, poussent à faire toujours mieux et tout simplement à continuer parce que l’on se dit que certaines personnes nous soutiennent et attendent « la suite ». Les avis négatifs sont parfois très durs à encaisser ! Néanmoins, si l’on arrive à prendre de la distance, ils permettent de se remettre en question et de progresser.

Partages-tu tes projets d’écriture avec une personne de confiance afin d’avoir son opinion ?
Oui !

T’imposes-tu une discipline, en termes de calendrier, d’objectifs etc. ?
Pas vraiment. Je n’arrive pas à me « forcer » à écrire. Je ne peux pas me dire « bon aujourd’hui tu écris de 13h15 à 16h30, Sandra », c’est mort je vais ouvrir le fichier et manger du chocolat et glandouiller sur Facebook ou devant la TV. Ça vient, quand ça vient, comme on dit ! Après, généralement, j’ai envie d’écrire tous les jours, c’est juste que je ne peux pas programmer. Parfois, je reste aussi des semaines sans écrire une ligne. C’est comme ça, ça dépend du moral, du temps libre que j’ai, de la fatigue aussi.

De quoi t’entoures-tu quand tu écris pour favoriser ta concentration ?
Je peux écrire n’importe où et sur n’importe support ! Je n’ai donc pas de rituel particulier. Le seul truc, c’est que j’aime écrire la nuit, quand j’ai juste ma lampe de chevet allumée et la TV en fond (son coupé ou non !). J’aime l’ambiance de la soirée, la nuit, c’est toujours mon moment préféré de la journée.

Écris-tu sur écran, imprimes-tu souvent, corriges-tu sur papier...? Quel processus suis-tu ?
J’écris principalement sur PC. C’est rapide, propre, ordonné. Je n’imprime jamais, je relis sur ordi et je demande à quelques amies de me corriger également.

Quelle a été ton expérience avec les maisons d’édition ?
Oulà. Compliquée, épuisante, digne d’un parcours du combattant. Voilà pour faire court ! Si je développe un peu, je dirais que j’ai connu jusqu’à présent trois maisons d’édition. La première, bien qu’à compte d’éditeur, était une arnaque ! L’éditeur disait avoir imprimé mon roman, du coup les gens envoyaient des chèques, mais le livre n’a jamais été imprimé ! Heureusement, il a restitué les chèques… La deuxième était pleine de bonnes intentions, mais trop jeune et maladroite : elle a fermé ses portes au bout d’un an. Je reviens en force avec une nouvelle maison d’édition, l’aventure commence seulement, j’espère seulement que tout se passera bien. Pour le moment c’est parti pour !

Sur quel(s) projet(s) travailles-tu en ce moment ?
Je suis sur le tome 2 de Nouvelles d’un myrien, dont le tome 1 vient justement d’être réédité dans ma nouvelle maison d’édition. C’est ce qui me prend le plus de temps. Parallèlement, je dois reprendre le tome 1 de Harmonia qui avait été édité par les deux premières maisons d’édition. Certains attendent la suite ! Je suis également sur un projet « Eden et le chaperon rouge », une histoire assez noire avec des vampires et beaucoup de clins d’œil aux contes pour enfants.

Le dernier mot est pour toi…
Merci pour cette interview très sympa ! :D

Merci de t’être livrée à moi et aux lecteurs (acquis ou en devenir)

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