samedi 1 mars 2014

L'interview de Sonia Alain


Bonjour et merci d’accepter de répondre à ces quelques questions
C’est un plaisir pour moi. Merci beaucoup pour cette belle visibilité !

Comment as-tu commencé à écrire? Qui te lisait au début ?
Déjà adolescente, je prenais plaisir à écrire de petites histoires que je faisais lire parfois à mon entourage. Ce n’est que plus tard, qu’une personne proche de moi m’a signalé qu’il serait intéressant de proposer mes écrits à une maison d’édition. C’est ainsi que mon roman « Le masque du gerfaut » fut publié.

Quel est ton genre favori ?
J’adore lire des romans historiques (époque du Moyen Âge et victorienne). J’aime beaucoup aussi le fantastique.

Quel est ton processus créatif ? Qu’arrive-t-il avant que tu ne t’asseyes à écrire ?
Je commence toujours par faire des recherches. C’est ce qui m’aide d’ailleurs à construire mon histoire, car je trouve plein d’idées intéressantes qui stimulent mon imagination. Je construis un plan de l’idée générale. Il se peut par contre que mon histoire change en cours de route, dépendant des chemins que me feront prendre mes personnages. J’écris aussi plusieurs idées sur des bouts de papier qui seront ultérieurement insérées dans mon histoire.

À quelle personne es-tu le plus à l’aise : à la première ou à la troisième personne ?
J’explique ce que mes personnages vivent dans le présent, et parfois je reviens dans le passé. J’aime bien aussi inclure des dialogues dans mes histoires, car cela aide à faire vivre le récit.

Quels écrivains admires-tu le plus?
Anne Golon, Marion Zimmer Bradley, Diane Lacombe, Diana Gabaldon, Karen Marie Moning, Jane Austen

Qu’est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment crées-tu les tiens ?
Le fait qu’ils deviennent presque réels pour moi aide à les rendre crédibles. Ils prennent vie sous ma plume et j’y insère des émotions qui me sont familières ou bien qui font vibrer mon cœur. Il y a un peu de moi dans le personnage féminin principal, des gens de mon entourage dans les autres personnages. De plus, je fais des recherches sur le web pour trouver des images qui représentent le mieux mes personnages, afin de me le représenter plus facilement. Je colle ces images sur mon mur pour qu’ils soient présents en tout temps.

Au plus profond de ta motivation, pour qui écris-tu ?
Pour moi, ainsi que pour les autres. J’écris des histoires que j’aimerais lire, qui font tressaillir mon cœur. Je les partage ensuite avec mon public pour les faire vibrer à leur tour.

Les avis (négatifs ou positifs) des lecteurs te servent-ils ?
Beaucoup ! J’ai besoin de l’opinion des lecteurs pour savoir ce qu’il leur plait, ce qui les touche le plus. J’aime savoir les émotions que suscitent mes récits.

Partages-tu tes projets d’écriture avec une personne de confiance afin d’avoir son opinion ?
J’ai deux auteures qui relisent mes manuscrits une fois qu’ils sont terminés, afin que je puisse les améliorer avant de les présenter à ma maison d’édition.

T’imposes-tu une discipline, en termes de calendrier, d’objectifs etc. ?
Il arrive que je doive respecter des dates spécifiques de remise de manuscrit. C’est un peu plus stressant dans ces conditions, car il faut alors s’imposer une discipline plus stricte. Sinon, j’ai besoin d’être plongée quotidiennement dans mes récits, que ce soit pour composer, corriger, relire ou réécrire.

De quoi t’entoures-tu quand tu écris pour favoriser ta concentration ?
Je mets toujours une musique d’ambiance en lien avec le récit que j’écris. Je fais rejouer en boucle ces musiques. Il s’agit principalement de musique instrumentale de film ou bien de musique celtique. Si mon environnement est trop bruyant, je mets des écouteurs.

Écris-tu sur écran, imprimes-tu souvent, corriges-tu sur papier...? Quel processus suis-tu ?
J’écris toujours dans un cahier. J’aime écrire à la main avec un crayon mine (j’ai d’ailleurs un crayon bien spécifique pour l’écriture). Par la suite, je retranscris le tout à l’ordinateur. J’imprime et je retravaille le texte. Pour la correction, j’utilise cependant le logiciel Antidote.

Quelle a été ton expérience avec les maisons d’édition ?
Bonne en général. Il est certain que le milieu de l’édition n’est pas facile. Ce qui est le plus difficile, c’est de devoir trouver une maison d’édition de prime abord, qui acceptera de publier notre roman. Il faut avoir un bon contact avec notre maison d’édition, car c’est pour longtemps…

Sur quel projet travailles-tu en ce moment ?
Ma saga historique (3 romans) est maintenant terminée : Le masque du gerfaut, L’amour au temps de la Guerre de Cent Ans (tome 1 & 2). Eh oui ! Même si le titre du premier roman est différent des 2 autres, il s’agit de la même série. J’ai dû malheureusement changer de maison d’édition en cour de route, et donc de titre.
Pour le moment, j’en suis à travailler sur une nouvelle série de 4 romans. Il s’agit cette fois-ci de fantastique, avec un soupçon d’historique. Mon premier tome est terminé et prêt à être publié. Le tome 2 est en court de correction. D’ici deux mois, je commencerai les recherches pour mon tome 3.

Le dernier mot est pour toi…
Il arrive que les gens ne soient pas portés vers mes romans, car ils croient que le récit risque de ne pas les intéresser, parce que l’histoire se déroule au Moyen Âge. Il ne faut pas s’arrêter à ce détail. Le contexte est historique, mais écrit avec un langage universel. C’est avant tout un récit d’amour et d’aventure. Les émotions y sont très intenses et c’est souvent ce qui marque les lecteurs. Il ne faut pas hésiter à se laisser séduire par l’histoire d’Anne et de Joffrey…

Merci de t’être livrée à moi et aux lecteurs (acquis ou en devenir) 
 

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