samedi 10 mars 2018

Interview 🎤 Anna Hines

Interview réalisée le 10 janv. 2018
Bonjour et merci d’accepter de répondre à ces quelques questions




Quelques mots… je vais y ajouter quelques chiffres. 32 ans, 2 enfants, 1 mari incroyable et l’écriture qui me colle à la peau depuis aussi loin que ma mémoire me permette de remonter. J’ai toujours écrit, même quand je ne savais pas comment former de véritable mot. Pour l’anecdote, mon premier souvenir d’écriture remonte à une grosse colère de ma mère qui effaré de me voir griffonner sur un de ses livres, m’a demandé ce qu’il m’a pris de faire une telle abomination. Je venais de regarder le dessin animé Rox et Rouky et je souhaitais écrire l’histoire. Dans la maison familiale, les livres sont sacrés, j’ai toujours connu ma mère un livre à la main alors je me suis saisie d’un crayon et du dernier livre qu’elle lisait. J’ai griffonné ce qui ressemblait plus à des vagues difformes et j’ai été punie… À mes douze ans, lors d’une ballade en famille, j’ai vu une superbe machine à écrire en vente… Pour 5 euros, après avoir fais des pieds et des mains pour l’obtenir auprès de mes parents, je suis rentrée et par chance, l’encre était encore utilisable. J’ai écrit l’histoire d’Amelia, qui se fait céder des pouvoirs surnaturels auprès d’une vieille dame dans le parc de sa ville. Elle devient une sorcière malgré elle et se chamaille avec son grand-frère qu’elle transforme en rat… Autant dire que je me suis largement inspirée de mon propre frère et exploitée ses tares durant les trois cents pages d’écriture… Il ne les a jamais lu, et le bruit infernal de la machine à vite énervé tout le monde à la maison… J’écrivais mes histoires sur des cahiers, silencieusement. Jusqu’à ce que les ordinateurs fassent leurs apparitions dans les maisons. J’écrivais un peu de tout, parfois des idées originales, parfois j’écrivais des scénarios sur des séries télé que j’aimais bien durant mon adolescence. Une fois devenue adulte, l’écriture était plus éparse, rendue presque impossible par une vie professionnelle bien remplie. Puis je suis tombée enceinte… J’ai eu assez de temps libre pour que l’envie d’écrire revienne foudroyante et impérieuse. Mon frère m’a forcé à aller voir Twilightau cinéma, j’étais enceinte jusqu’aux yeux, prête à accoucher d’un jour à l’autre. Le film m’a captivé, je ne sais pas pourquoi ce n’est pas vraiment une ambiance que j’apprécie, mais la magie a opéré. À mon retour de la maternité, j’ai découvert un site, Fanfiction.net et des semaines de lectures avides plus tard, une idée d’histoire germait dans mon esprit. J’ai écris une, puis deux, puis trois, puis finalement une tripotée de fanfiction sur les personnages de la saga Twilight. Rien à voir avec des vampires, j’écrivais toujours des idées qui sortaient carrément du contexte du livre, mais ça m’a plu et ça a plu. Depuis il ne se passe aucune journée sans que je n’écrive.


Avant d’être édité(e), comment imaginiez-vous votre vie d’auteur(e) ?
Une idée, des personnages captivants, un café et 8 à 10 heures d’écritures intensives.
Dans cette vie d’auteur(e), qu’est-ce que vous préférez ?
L’idée, les personnages, le café et 8 heures d’écriture en pointillé menées tambour battant avec des enfants en perpétuel demande d’attention et des journées beaucoup trop courtes. À mon plus grand désarroi…
Et que trouvez-vous le plus difficile ?
L’inexorable pression du temps qui s’écoule sans crier gare, qui ne laisse aucune possibilité d’arrêter sa course folle. L’envie d’en faire mille fois plus, réaliser qu’en faire un peu n’est déjà pas si mal et se coucher en se disant que demain je ferai mieux.
Quand avez-vous pris la décision d’écrire votre première histoire ?
Je ne sais plus vraiment. J’aime ça, c’est tellement inscrit en moi que je n’y fais plus attention. L’écriture n’est pas n loisir, c’est un amant qui ne dort jamais.
Être édité(e), rêve ultime ou aboutissement ?
Aucun des deux, même si on ne peut vivre décemment de l’écriture sans passer par cette case. Mon rêve est que les lecteurs de mes livres se délectent des histoires, les parcourent avec envie, accrochent avec les personnages, les considèrent comme des connaissances, des amis. Lorsque l’on écrit, on s’immerge dans une histoire qui n’est pas simplement, une intrigue, des personnages, des rebondissements et une conclusion. On vit dans leurs têtes alors qu’ils sont dans la nôtre. On connaît leurs faiblesses, leurs réussites, leurs envies. On sait que les épreuves qu’ils traversent leurs sont difficiles et que ces échecs leurs apprennent beaucoup. Quand j’écris ce sont les personnages qui me parlent (non, je ne souffre d’aucune pathologie psychiatrique rassurez-vous) et je retranscris simplement leur histoire en espérant qu’elle touche d’autres personnes en les lisant.
Comment voyez-vous votre avenir d’auteur(e) ?
Plus de temps, mais j’imagine que ça va simplement se traduire par plus de café et moins d’heures de sommeil. J’espère arriver à un état de stabilité où je peux me permettre de m’asseoir devant mon ordinateur 4 heures d’affilées et ensuite, profiter de ce que la vie offre de plus beau, l’amour de sa famille, les discussions avec des personnes inspirées et inspirantes (jadore discuter avec des lecteurs et même si ce n’est pas au sujet de ce que j’ai pu écrire) et plusieurs heures de sommeil réparatrices.
As-tu des rituels avant de te mettre à écrire et pour favoriser ta concentration ?
Non. Je n’ai pas de siège fétiche, je n’ai pas d’endroit particulier, par convenance je suis dans mon bureau, mais j’écris parfois dans mon salon, ma cuisine, chez des amies quand une idée fulgurante me traverse. Ce qui n’est pas un rituel, mais que j’apprécie réellement, c’est de prendre quelques minutes, généralement dans mon jardin le temps d’une pause cigarette (tout le monde a ses défauts…) et j’écoute ce que les personnages ont à dire et comment je peux faire coïncider leurs aspirations avec l’intrigue du roman.
Tu es plutôt première ou troisième personne ?
Les deux. Quand je vais faire intervenir des personnages dont je dois me détacher pour ne pas y mettre toute mon âme jusqu’à ce qu’elle soit dévorée, je choisis la troisième personne. Quand le personnage a besoin de faire imprimer son ressenti pour que l’on comprenne pleinement ses choix et son état d’esprit, je choisis la première.
Comment crées-tu tes personnage ? Les laisses-tu s’imposer à toi ou les crées-tu en détail avant de commencer à les faire vivre dans ton histoire ?
Ils s’imposent, puis, je les peaufine. Une idée, même excellente, doit être travaillée dans les moindres détails. Je ne peux pas laisser un personnage s’exprimer librement sans centrer ses pensées ou ses actions dans la cohérence du livre, sinon, il y aurait énormément de pages inutiles, chiantes à lire (je pèse mes mots) et les lecteurs finiraient par reposer le livre sans en reprendre la lecture.
Comment gères-tu les avis (négatifs ou positifs) ? Mais surtout, les utilises-tu pour améliorer ton histoire ?
Comme ils viennent. Un avis est toujours réfléchi, il vient d’une personne qui a été inspirée par la lecture. Si elle n’a pas aimé et me dit simplement « Je n’ai pas aimé », alors je ne vois pas ce que je peux dire de plus que « Merci de m’avoir lu ». Quand l’avis négatif est détaillé, je prends le temps de noter, de réfléchir et de contacter la personne qui a prit le temps de commenter. Je ne vais pas me réfugier sous trois plaids douillets et descendre un paquet de cigarette en retenant mes larmes. L’écriture, c’est donner de sa personne et accepter que son travail soit soumis à la dure loi du ressenti personnel. Les avis positifs sont comme des chocolats chauds en pleine hiver alors qu’on regarde la neige tomber depuis sa fenêtre et que l’on tient son enfant contre soi à respirer son odeur de bébé à plein poumon. On est au chaud, on se sent bien et on voudrait que cette sensation de bonheur ne s’arrête jamais. Dans un cas de figure comme dans l’autre, on en retire toujours un élément exploitable.
Niveau écriture, tu es plutôt écriture au feeling ou alors planning d’écriture ?
Je tuerai pour un planning d’écriture, mais je me contente d’écrire au feeling et surtout quand je le peux. Souvent, le matin je peux me permettre deux heures d’écritures, puis la nuit.
Tu es plutôt écriture sur ordinateur ou écriture papier/stylo ?
Sur ordinateur, je tape si vite que si cette vitesse devait s’adapter à l’écriture manuscrite elle serait illisible. L’ordinateur me permet d’écrire rapidement ce qui fuse dans mon esprit, quand je dois écrire à la main, mes pensées sont trop rapides et je me retrouve perdue.
Si tu peux nous en parler, sur quel projet travailles-tu en ce moment ?
J’ai une tare, c’est que j’ai énormément d’idée. Ce matin je me suis réveillée avec deux personnages qui se déchiraient dans ma tête. Je me suis assise et j’ai écris sans m’arrêter durant trois heures.
La veille je travaillais sur un personnage Biblique bien connu, Lucifer, dont l’idée m’était venue trois jours plus tôt.
Sinon, avec ma correctrice et relectrice, on termine la correction d’un roman, qui sera en publication dans une semaine.
Premier souvenir d’enfance ?
Ces petits instants merveilleux où, avant de me mettre au lit, je m’allongeais sur le tapis de la chambre de mon frère et j’inventais des histoires pour l’endormir. À mesure que je parlais, l’histoire se construisait. Cet instant ne durait qu’une quinzaine de minute, mais ce sont mes plus beaux souvenirs d’enfance.
Première qualité ?
La patience. Même si nos vies quotidiennes sont stressantes, tellement remplies que l’on ne sait comment on va pouvoir tout caser, je suis d’une grande patience. Ce qui est très utile pour la survie de mes enfants et celle de mon mari (je plaisante).
Premier conseil aux apprentis auteurs ?
Cette fameuse patience. Celle qui fera qu’une idée sera bien développée, que l’on acceptera les semaines, mois, années avant de voir son livre dans sa version finie et papier. Celle qu’il faut impérativement développer avant d’être « payé » pour sa plume. Une poignée d’auteurs vivent très largement du fruit de leur travail, une majorité survit avec leurs livres et d’autres se désespèrent que leur livre ne rencontre pas ses lecteurs. Dans tous les cas, il faut être patient et ne jamais abandonner ce qu’il nous fait du bien : c’est-à-dire, écrire.
Premiers fans ?
Si seulement j’avais la permission de toutes les citer. Ceux qui ont suivi les histoires d’Idiot-lamb sur fanfiction.net sont des amours de lecteurs. J’ai une profonde reconnaissance pour eux et pour tout ce qu’ils m’ont apporté dans l’écriture. De plus, ils font preuve d’une infinie patience pour une histoire en particulier dont ils attendent la fin depuis des années. Si jamais des lecteurs de cette histoire passent dans le coin, je vous promets que j’y travaille et que je ne vous oublie pas. Chaque jour je passe sur le site pour lire les messages et y répondre.
Première dédicace ?
Il y a quelques mois. Les dédicaces sont des moments de rencontres captivants, on peut discuter librement et c’est très agréable.
Premier livre ?
Le veilleur de nuit, l’ombre malfaisante d’un théâtre plongé au cœur de la nuit et de son gardien qui sombre peu à peu dans la terreur et la folie.
Dernier livre lu ?
La route - Cormac McCarthy. J’ai été déstabilisé par le style de l’auteur, sa façon d’écrire. Mais quelle foutue histoire ! Cette ambiance désagréable, incertaine, dangereuse et cette envie que l’on a de secourir les deux protagonistes. Vraiment, j’ai été captivée et je l’ai lu sans m’arrêter (encore une nuit blanche).
Dernière chanson écoutée ?
Queen – Radio gaga, quand il l’entend, il se calme et écoute. Et sincèrement, ça fait beaucoup de bien !
Dernier coup de gueule ?
Je dois dire que je n’en vois pas. Il est très rare que quelque chose m’énerve au point de me faire sortir de mes gonds.
Derniers achats livresques ?
Paula Hawkins – Au fond de l’eau.
Maxime Chattam – l’appel du néant.
Harlan Coben – Intimidation.
Calendar girl - Audrey Carlan parce que j’en ai beaucoup entendu parler et que je suis curieuse.
Stephen King – Sleeping beauties.
Dernier compliment reçu ?
Lire sur un groupe facebook « C’est un honneur de vous avoir parmi nous », j’ai sincèrement eu les larmes aux yeux de lire cette magnifique phrase.
Dernier fou rire ?
J’ai vu ma fille essayer de brosser les dents du chat…deux fois…après lui avoir mis des paillettes sur ses griffes…
Un animal ?
Un chat, indépendant mais aimé.
Une chanson ?
Lazarus de Placebo parce que cette chanson est d’une rare intensité et les paroles magnifiquement sombres.
Une ville ?
Lille, ses pavés, ses vieilles rues, son architecture.
Un pays ?
La France, pour ses bons mots, sa gourmandises et sa générosité.
Une saison ?
L’automne, les couleurs, sa langueur.
Une devise ?
À cœur vaillant, rien d’impossible.
Une odeur ?
En tant que maman, je dirai l’odeur des bébés, indescriptible.
Une couleur ?
Le mauve, je ne saurai dire pour quoi, mais j’aime bien ces variations.
Une fleur ?
Poinsettia, parce qu’elle est la représentation d’un moment très joyeux de l’année pour moi.
Une date ?
La naissance des enfants, celle de la rencontre de l’amour. Ce sont des dates charnelles, puissantes, inoubliables.
Échoué(e) sur une île déserte, je voudrais avoir ?
Ma famille et l’intégralité du confort de ma maison… Parce que juste des enfants sur une île déserte…les mamans savent ce que ça peut donner…
One shot préféré (livre en 1 seul tome) ? Pourquoi ?
Rose Madder, ce livre est une ode à la femme, à ses valeurs et à son respect. Quand on le lit, on finit par se sentir forte et indépendante.
Saga préférée ? Pourquoi ?
"La communauté du Sud" de Charlaine Harris, sexy, envoûtant, je n’ai pas pu m’arrêter de les lire jusqu’au dernier tome.
Héros livresque préféré ? Pourquoi ?
Rick Grimes – Walking Dead, si je devais me réveiller en pleine apocalypse de zombie dévoreurs de chairs, j’aimerai avoir les compétences, la carrure et l’envie de vivre vissée aux tripes de ce personnages.
Héroïne livresque préférée ? Pourquoi ?
Trisha (la petite fille qui aimait Tom Gordon), et quelle petite héroïne, de la sagesse, de l’intelligence, du courage, de la bravoure.
Couple livresque préféré ? Pourquoi ?
Kathleen et Andrew de la saga "Dear you" d’Emily Blaine. Ils sont attachants, amoureux, une romance très bien écrite et on ne peut plus addictive.
Auteur(e) préféré(e) ? Pourquoi ?
Stephen King, parce qu’il est le maître dans son domaine, il peut écrire du thriller, de l’épouvante que de la science-fiction. Quand je serai grande j’aimerai faire ce qu’il fait.
Karine Giebel sa plume est incisive et nous entraîne avec elle aux portes de l’horreur.
J.K Rowling, créer un univers aussi dense et travaillé n’est pas donné à tout le monde et elle le fait admirablement bien.
Je pense la même chose de J.R.Tolkien, ces auteurs sont absolument fantastiques.
Combien de livres dans votre bibliothèque ?
Beaucoup trop et pas assez de place… J’aimerai la bibliothèque de « la bête » dans le dessin animé « La belle et la bête ».
Une vie sans livre, c’est…
Une vie sans passion, sans voyage, sans amour, sans saveur.
Donnez-moi vos 7 mots préférés et expliquez votre choix
1. Agir : ce sont les actions qui nous définissent, bien plus que notre façon de penser.
2. Aimer : tout, tout le temps. C’est accorder une partie de soi à l’autre, c’est s’ouvrir et espérer récolter que le meilleur, c’est souffrir pour apprendre que l’amour est fragile, qu’il se soigne et s’entretient.
3. Valeur : l’accorder à sa famille, à son nom, à son travail et les transmettre.
4. Travail : rien n’est acquit, rien ne nous est dû, rien n’est facile rien ne sera plus merveilleux que de voir son travail s’épanouir à force de rigueur et de persévérance.
5. Persévérance : au départ vous n’êtes qu’un nom parmi une multitude d’autre nom. Qui vous êtes, ce que vous faites, ce que vous espérez ? Tout le monde s’en contre fou. Pourtant, si vous persistez, que vous n’acceptez pas de rester une ombre parmi les autres, que vos idées sont toujours sources d’inspiration et de bons moments d’écriture, le travail finit toujours par payer. J’aime bien cet anecdote, une jeune fille a écrit un livre et durant de longues années, elle l’a proposé à plusieurs éditeurs, qui ne se sont pas embarrassés avec son histoire. Un jour elle s’aperçoit que les Muppets dont elle est fan, sont en visites à Chicago à 6 heures de chez elle. Un drame, elle n’a pas d’argent, donc pas de possibilité d’aller les voir. Elle se donne 6 mois pour récolter la somme et propose son livre en vente sur le site amazon. Des années que son livre vit reclus dans un tiroir, même son compagnon n’y croit pas. Le premier mois écoulé, elle a vendu 20 000 exemplaire de son livre et au bout des 6 mois, elle était à plus de 2 millions de dollars de droits d’auteur. Je sais, ce genre d’anecdote fait fantasmer et n’arrive que très très rarement. Mais elle a persévéré et son livre a rencontré son public. Cette fille c’est Amanda Hocking.
6. Sobriété : J’aime à penser qu’il faut rester avant tout soi-même pour que le message que l’on souhaite transmettre ne soit pas biaisé et décontextualisé. Rester soi-même et être le plus humble possible. Le fait d’être lu, ne fait pas de l’écrivain un être hors norme.
7. Patience : Il ne servira à rien de se précipiter pour commencer et terminer un livre. L’histoire d’un roman se fait très lentement et met les nerfs à rude épreuve. Signer un contrat ne veut pas dire : gros succès. Publier personnellement son livre ne signifie pas rester dans l’ombre. Le travail de l’auteur, son implication et une bonne dose de patience font les carrières. Stephen King n’est pas devenu auteur de bestseller en un livre. Il a connu de longues années difficiles avant de rencontrer le succès avec Carrie et de pouvoir vivre de sa plume. Il a patienté, travaillé, tenté sa chance dans plusieurs maisons d’édition. S’il avait arrêté d’y croire et de travailler en attendant un bon contrat, nous n’aurions pas connu ses pépites. Je sais que certains auteurs, publient un seul livre et la machine se met en route. Mais c’est ce que l’on voudrait aussi faire croire en racontant l’histoire de l’écrivain. L’auteur de 50 nuances de Grey n’est pas sorti de l’ombre du jour au lendemain en publiant sa saga. Sa fanfiction était déjà écrite depuis des années et lue. Elle a changé le nom des personnages, les villes et à la vue du nombre de ses lecteurs sur fanfiction.net elle a été publiée. Son succès n’est pas venu d’un coup de baguette magique, il a été long, mais extraordinaire pour elle.
Livre papier et/ou numérique ? (lecture)
Numérique pour lire tranquillement dans mon lit sans le poids d’un livre, la lumière de ma lampe de chevet qui réveille mon mari.
Un livre papier quand je suis calée dans mon plaid sur mon canapé.
Cahier et/ou ordinateur ? (écriture)
Ordinateur, plus agréable, plus rapide et surtout quand je me relis, c’est plus correct que mon écriture manuscrite.
Musique ou pas ? (lecture)
Souvent, non. Parfois je me laisse guider par les choix musicaux des auteurs dans leurs livres.
Musique ou pas ? (écriture)
Oui souvent. Un petit fond sonore.
Thé ou café ?
Café, tasse, mug, bol, intraveineuse. Le jour où la production de café s’arrête je tombe dans le coma.
Matin, après-midi, soir ou nuit ? (lecture)
Souvent la nuit, de préférence l’après-midi.
Matin, après-midi, soir ou nuit ? (écriture)
Les 4 sont possibles selon ce que mon quotidien me permet. Je préfère le matin, les idées sont plus fraîches et mieux travaillées. La nuit est plus propice aux scènes d’action pour moi.
Bibliothèque, librairie, bouquiniste, brocante ou grande surface ? (achats livresques)
Les 5 me vont. Même si la bibliothèque j’évite car j’ai tendance à prendre un retard conséquent pour ramener les livres. Librairie pour les nouveautés, c’est indispensable. Bouquiniste, c’est l’ambiance, l’odeur, fureter, à Lille vous trouverez proche de la grande place, un marché aux livres, couvert, un peu caché. Vous adorerez cet endroit. Brocante, parce que j’aime l’idée de débarrasser quelqu’un, tout en me faisant plaisir. Grande surface, quand je craque durant les courses hebdomadaires, qu’il y a du monde, des files d’attente aux caisses et que j’ai besoin de réconfort. Je vais au rayon livres et j’en choisis un pour me remonter le moral.
Le dernier mot est pour toi…
Je suis certaine que l’on va faire un bout de chemin ensemble.


À venir...
Nous marcherons jusqu’à l’aube
Les crocs de l’Enfer
Before you go

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