mercredi 24 février 2016

L'interview de Michèle Rosaux



Bonjour et merci à toi pour cette interview qui, je l’espère, permettra aux futurs lecteurs de mieux me connaître.
J’ai commencé à écrire lorsque j’ai arrêté de travailler. L’écriture est terriblement chronophage et je ne voulais pas jongler entre mon boulot, ma famille et mes romans. Quant à mes lectures, j’ai commencé à quinze ans avec Colleen McCullough puis j’ai enchaîné avec Stephen King, Robin Cook, J.M. Auel…
J’avoue avoir un petit faible pour le MM mais j’aime également le fantastique.

L’inspiration me vient lorsque je rêve. Les scènes, le décor, les personnages et l’histoire elle-même, y prennent leur source. J’en suis le spectateur privilégié. Au matin, je n’ai plus qu’à retranscrire le scénario imaginé qui, lui-même, s’inspire souvent de films ou feuilletons que j’ai vu.
J’aime écrire à la première personne. Cela donne un côté plus réaliste, plus impliqué au personnage principal. Ce fut le cas pour deux de mes romans et je pense renouveler l’expérience.
Stephen King, J.M. Auel, Robin Cook.

Je pense qu’un personnage crédible est celui qui touche le lecteur, d’une façon ou d’une autre. Il doit sembler réel. Le lecteur doit pouvoir l’imaginer facilement, le sentir, s’identifier à lui.
Pour la reconnaissance. J’ai besoin de la reconnaissance de mes lecteurs.
Énormément ! Ils sont le carburant de mes écrits. C’est grâce à eux que je persévère et que j’essaie de m’améliorer. Un roman sans avis, c’est comme une chanson sans musique.

Non. Je les garde au fond de moi, un peu comme un bébé à naître. Je le protège, le nourris et le sens grandir en moi chaque jour davantage.
Pas vraiment. J’essaie de boucler dans l’année l’histoire commencée mais sans m’imposer un nombre d’heures journalier. J’écris selon l’envie et l’inspiration du moment. Certains jours, je ne fais que de la recherche.
De solitude et de silence. C’est capital pour moi. J’essaie d’avoir le moins de distractions possible autour de moi afin de m’impliquer totalement dans ma tâche.

J’utilise Word. Tout se fait sur PC. Je crée un dossier Documentation où je place toutes les infos glanées ici et là sur le Net. Un autre que je nomme « Fourre tout » et dans lequel, je jette les idées qui me viennent pêle-mêle. Ce peut être une expression, une belle tournure de phrase, une réflexion. J’ai également un dossier réservé aux personnages. J’y mets des photos d’acteurs qui représentent le mieux mes héros afin de les « voir » interagir dans l’histoire. La nuit, c’est tout naturellement qu’ils viennent occuper leur place dans mes rêves.
Le fait que je sois encore liée sous contrat à l’une d’entre elles pour deux de mes romans, m’interdit d’en dire du mal. Toutefois, le fait que je sois revenue à l’auto édition, exprime suffisamment l’impression que m’a laissée cette expérience…
Je couve depuis quelques temps l’idée d’écrire l’histoire qui se déroulerait dans un palace pour les clients V.I.P. Je raconterais les aventures croustillantes parmi les employés et les clients. Les tensions, les drames, les passions naissant entre ces différentes personnes. Une sorte de Dallas version moderne avec pour toile de fond le monde de la Jet Set et ses caprices.

Je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de m’exprimer en tant qu’auteur. Écrire, c’est encore ce qu’il y a de plus facile. Le plus compliqué est de se faire connaître sans dépenser une fortune en promotions. Il existe des romans magnifiques qui demeurent dans l’ombre par manque de visibilité. Je trouve ça dommage. Les gens lisent les livres dont ils ont entendu parler et ce sont bien souvent ceux des auteurs à succès que la maison d’édition a les moyens de mettre en avant.

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