mercredi 8 avril 2015

L'interview d'Ena Fitzbel

Bonjour et merci d’accepter de répondre à ces quelques questions
Bonjour, je me présente. Ena Fitzbel. De formation ingénieur, je travaille dans un grand centre de recherche. En 2014, j’ai publié en autoédition Un manoir pour refuge (roman fantastique pour jeunes adultes) qui reparaît ce mois-ci chez L’ivre-Book.
En 2015, Des packs d’eau pour l’Afrique (romance contemporaine) sortira en mars et Le dernier métro pour Artala (romance sur fond de Fantasy) en août aux éditions Sharon Kena.
Toujours chez Sharon Kena, une série de quatre mini-romans, Liaisons périlleuses au Costa Rica est en train de voir le jour au rythme d’un épisode tous les un à deux mois. Le premier est déjà disponible.
Comment as-tu commencé à écrire ? Qui te lisait au début ?
J’écris des poésies depuis mon adolescence. Saint John Perse m’a beaucoup influencée. Mais très vite, je me suis sentie prisonnière d’un format trop étroit pour abriter mes histoires. Je dois vous dire que j’adore m’inventer des histoires ! Elles m’aident à échapper au monde réel.
Quel est ton genre favori ?
J’adore les romances, la science-fiction et le fantastique.
Quel est ton processus créatif ? Qu’arrive-t-il avant que tu ne t’asseyes à écrire ?
Avant chaque séance d’écriture, je me vide la tête. Il me faut le calme le plus total (pas de musique, pas de nourriture). Je relis ensuite les dix dernières pages du roman en cours, ce qui me permet de replonger dans mon univers. Et c’est parti !
À quelle personne es-tu le plus à l’aise : à la première ou à la troisième personne ?
J’écris indifféremment avec les deux. La première personne crée une relation plus intime avec le lecteur. Elle permet de flirter avec le langage courant et même quelques grossièretés (Oui, je sais : ce n’est pas très joli !). La troisième personne me laisse plus de liberté pour les descriptions et les ressentis des personnages (là où à la première personne, on est tributaire des impressions du narrateur).
Quels écrivains admires-tu le plus ?
J’adore Amélie Nothomb.
Qu’est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment crées-tu les tiens ?
Au début, lorsque je crée un personnage, c’est toujours ce que j’appelle une coquille vide (juste un physique et quelques traits de caractères). Je le remplis de mes sentiments et aspirations, pour que, ô magie, il devienne réel. Je crois que ce n’est pas très original ! Tous les auteurs sont comme moi.
Au plus profond de ta motivation, pour qui écris-tu ?
J’écris pour moi. Parce que j’adore me raconter des histoires (des sortes de rêves éveillés).
Les avis (négatifs ou positifs) des lecteurs te servent-ils ?
Oui et non ! Les avis positifs sont toujours de formidables bouffées d’amour qui vous donnent envie de continuer d’écrire. Ensuite, je ferai un distinguo entre les avis négatifs constructifs et ceux qui sont chargés de haine ou de colère (surtout lorsqu’ils visent mes personnages). Je me sens toujours blessée, parce qu’il y a une part de moi dans tous mes personnages.
Partages-tu tes projets d’écriture avec une personne de confiance afin d’avoir son opinion ?
Non, j’évite de le faire. Je préfère mijoter seule dans ma tête mes idées et construire l’histoire à mon rythme. En ce moment, je suis en train de finir le scénario de mon prochain roman (une romance, sur fond d’archéologie et de fantastique, mais je n’en dirai pas plus).
T’imposes-tu une discipline, en termes de calendrier, d’objectifs, etc. ?
J’écris quasiment tous les jours (et surtout lorsque je suis en vacances).
De quoi t’entoures-tu quand tu écris pour favoriser ta concentration ?
De rien. Le vide le plus total ! Car tout se passe dans ma tête.
Écris-tu sur écran, imprimes-tu souvent, corriges-tu sur papier ? Quel processus suis-tu ?
J’écris et corrige sur écran. Je n’imprime pas, car je veux pouvoir traquer les fautes et les erreurs à la source.
Quelle a été ton expérience avec les maisons d’édition ?
J’ai eu la chance d’avoir été retenue par Sharon Kena en juillet dernier pour Des packs d’eau pour l’Afrique et depuis, je ne regrette pas ma collaboration avec elle. C’est une maison d’édition très professionnelle et à l’écoute de ses auteurs.
De même, je travaille depuis peu (pour la réédition en numérique de Un manoir pour refuge) avec L’ivre-Book et je puis dire que je suis gâtée. L’éditeur est très dynamique. Il a créé une réelle entente entre tous ses auteurs, graphistes et correcteurs.
Sur quel projet travailles-tu en ce moment ?
En ce moment, je termine les corrections de Le dernier métro pour Artala qui paraîtra en août aux éditions Sharon Kena. Je poursuis aussi l’écriture de Liaisons périlleuses au Costa Rica. Le tome 1 est sorti fin février aux éditions Sharon Kena, le 2 verra le jour fin mars, et les deux suivants en mai et juin.
Le dernier mot est pour toi…
Je vous invite à venir découvrir mes univers.
Un manoir pour refuge qui s’adresse aux amateurs de science-fiction et de fantastique.
Des packs d’eau pour l’Afrique qui, à défaut d’emmener Vanessa et Gauthier au Nigeria, les échouera sur les berges de l’Amour.
Liaisons périlleuses au Costa Rica qui dans une jungle infestée de moustiques et autres créatures exotiques fera perdre la tête à Diane, la rédactrice en chef du magazine féminin Belle pour la vie. Elle donnera aussi beaucoup de fil à retordre à son guide que les femmes n’effraient pas, loin de là !
Le dernier métro pour Artala dont je vous livre le résumé :
Dans le lointain pays d’Artala, les nobles sont dotés de la jeunesse éternelle. L’on raconte qu’Érato, leur impétueuse reine, use de magie pour la leur procurer. Mais la réalité est tout autre…
Le jour où son secret est mis en péril, Érato décide de faire appel à Orfef, un ancien lieutenant de sa garde personnelle, banni quelques années plus tôt. Pour aller le trouver aux confins du royaume, elle s’adresse au meilleur ami de celui-ci, Silas, son chef des armées. Le voyage serait bien plus simple pour Silas s’il n’était pas accompagné du premier lieutenant d’Érato, la piquante Nausicaa, qui l’attire plus que de raison.
Laissez-vous entraîner dans un tourbillon d’action et de sentiments sur fond de fantasy. Le dernier métro pour Artala vous attend !
Merci de t’être livrée à moi et aux lecteurs (acquis ou en devenir) 
https://www.facebook.com/pages/Ena-Fitzbel-Auteure/263528040520920?sk=timeline

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