samedi 18 juillet 2015

L'interview de Cécile Guillot


Merci à vous pour l’invitation.
J’ai commencé à écrire en 2009. Pour me lancer, j’ai participé à l’appel à textes des éditions Argemmios. Je n’avais fait relire à personne, donc mes premiers lecteurs ont été le jury. Je n’avais personne dans mon entourage qui s’intéresse à mes écrits, alors ce sont souvent les éditeurs qui lisaient mes nouvelles.
Le fantastique.
Je pars souvent d’une émotion, une atmosphère, ou encore un contexte. Je sais que j’ai envie d’écrire dessus, mais tout est très vague. Je laisse mijoter et des idées me viennent lentement, formant au fur et à mesure une histoire. Des scènes se dessinent dans mon esprit et se jouent plusieurs fois avant que je ne me décide à m’asseoir devant mon pc et à écrire.
En général, plutôt la première personne. J’ai l’impression que cela créé une sorte d’intimité avec le lecteur.

Marion Zimmer Bradley, Virginia C. Andrews, et dans les auteurs français actuels Mélanie Fazi, Sophie Dabat. Ce sont des auteurs dont la plume m’émeut à chaque fois.
Ses défauts, sans doute et puis tous les petits détails de son quotidien. Mes personnages prennent vie un peu d’eux-mêmes, ils s’imposent à moi sans que j’y réfléchisse vraiment, mais j’avoue reprendre des anecdotes que j’ai vécues ou auxquelles j’ai assisté. Parfois, je me fais même des private jokes !
Question difficile, sans doute un peu pour moi, un peu pour les lecteurs qui suivent mes parutions… Lacan dirait que j’écris pour le Grand Autre !
Oui, par exemple, depuis le début j’essaie de pallier à mon plus gros défaut d’aller un peu vite et de faire trop court. Cela s’arrange petit à petit… Bien sûr, il faut que les avis soient argumentés et pertinents.

Oui, maintenant je peux parler de mes idées à mon mari, l’auteur Mathieu Guibé et c’est toujours bien d’avoir un œil extérieur. C’est un peu ce qui me manquait à mes débuts.
Oui, en général je me fixe des deadlines. C’était d’autant plus indispensable pour ma trilogie, il ne fallait pas faire attendre les lecteurs ! Mais je continue à m’imposer des dates butoir, car j’ai de nombreux projets et j’ai hâte de les faire avancer. Cela dit, cela reste une discipline assez souple et raisonnable, car quand on est maman ce n’est pas toujours évident de travailler autant qu’on le souhaiterait.
De silence et de calme. J’écris le soir, quand bébé dort.
J’ai commencé par écrire sur des cahiers, mais recopier s’avérait horriblement laborieux. J’ai donc pris l’habitude d’écrire directement sur l’ordinateur, idem pour les corrections.
Mes premières expériences n’ont pas été très bonnes. Les éditions cauchemars qui ferment peu de temps après la sortie de mon livre et qui s’avèrent tenues par un escroc. Lokomodo qui ne sort pas mon recueil et disparait plus ou moins de la circulation. Ce sont les mauvaises expériences qui m’ont motivée à créer ma propre maison d’édition (Le chat noir). Depuis, j’ai aussi signé chez le Petit Caveau et tout se passe très bien :)

Je termine le dernier épisode de ma série girly steampunk "The pink tea time club". Après cela, je vais reprendre la rédaction de ma romance contemporaine et d’un roman gothique sur l’univers du cirque. J’ai aussi quelques nouvelles à écrire.
Merci à tous les lecteurs qui me suivent et m’encouragent ! C’est grâce à vous que je continue d’écrire…
Merci à toi pour l’invitation sur ton blog :)
https://www.facebook.com/cecile.guillot.auteur?ref=ts&fref=ts http://www.cecileguillot.fr/
              Son site

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