jeudi 21 novembre 2019

Le jour de ton arrivée d’Isabel Komorebi


Le Monde. Lui. Elle. La Nuit.
Je l’ai remarqué il y a longtemps déjà.
Lui, le garçon toujours de côté. Celui qui ne veut pas se faire remarquer. Celui qui veut se faire ignorer. Celui qui ne veut pas parler.
Il ne regarde jamais devant lui, le garçon aux yeux sans cesse rivés au sol. La vie et le temps semblent glisser sur lui comme un jour de pluie. Gris, triste, mélancolique.
Il me parle de son enfance.
Il ne retient même pas ses larmes, n’est pas gêné de se laisser aller à sa douleur devant moi. On m’avait pourtant prévenue que les hommes se retenaient, qu’ils n’aimaient pas montrer leurs chagrins, que ça les faisait se sentir faibles, inférieurs. C’est idiot. En quoi ouvrir son cœur et parler de ses souffrances serait-il une marque de faiblesse ?
Le cœur a besoin de se relever. Il a besoin d’être rempli, il a besoin d’aimer. Il n’oublie pas, il ne remplace pas. Jamais. Mais il peut grossir. Encore. Encore. Encore. Pour accueillir. Pour se rengorger. Pour se fortifier. Pour exalter.
Le cœur grossit.
Encore. Encore.
Pour aimer.
Pour aimer sans limite.
Pour aimer jusqu’à l’infini, jusqu’à l’éternel.
Lui : le garçon cassé.
Elle : la fille des étoiles vêtue de couleurs.
La Nuit : la promesse de quelque chose de différent, de plus puissant, de plus grand.

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mercredi 20 novembre 2019

Deux frères de Ninon Amey


La patronne d’Eleanor lui lance un ultimatum : la jeune journaliste doit rédiger un article digne de ce nom ou elle se retrouvera au chômage. Joachim Arthaud, riche homme d’affaires, lui propose alors un sujet qui lui permettra de sauver son emploi. La jeune femme se retrouve donc au milieu d’un groupe d’influenceuses beauté pour un séjour à la montagne, dans le fief de « Maquillage Perfection ». Pour elle, c’est l’occasion rêvée d’en apprendre un peu plus sur les deux frères à la tête de l’entreprise, pour lesquels elle éprouve d’ailleurs des sentiments bien différents. Seul bémol : elle ne peut confier à personne la véritable raison de sa présence.

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samedi 9 novembre 2019

L'italienne qui ne voulait pas fêter Noël de Jérémie Lefebvre


Francesca a quitté Palerme pour étudier la littérature à la Sorbonne. Suite à un défi amoureux, elle relève le pari d’annoncer à sa famille qu’elle ne réveillonnera pas avec eux : en quoi cela poserait-il problème dans sa famille athée, de gauche, respectueuse de la liberté de chacun ? Mais c’était oublier l’importance de Noël dans la Péninsule… Comme au début d’un film d’horreur, Francesca débarque à Palerme sans se douter un instant des catastrophes qui s’apprêtent à déferler sur elle. Sa mère, son père, son frère et sa sœur vont, tout en prétendant accepter ses choix, s’employer à la faire changer d’avis, et recourir aux moyens les plus loufoques et les moins loyaux… Cette plongée cocasse dans une famille sicilienne d’aujourd’hui ne serait-elle pas aussi une exploration de nos propres névroses, de notre rapport à la tradition, à l’appartenance – et à la gastronomie ? Une subtile comédie à l’italienne qui joue avec les clichés des névroses familiales, de la France et de l’Italie.

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