Bonjour et merci à toi.
Je crois que j’ai commencé à écrire dès que j’ai su écrire. J’ai le souvenir d’avoir griffonné des pages blanches dès 7 ou 8 ans. Mais mes souvenirs les plus marquants datent de mes 13 ans quand j’ai découvert une vieille machine à écrire chez une tante. À partir de là, j’ai beaucoup écrit. Je garde encore certains textes. Les relire me fait sourire et en même temps j’éprouve une certaine fierté. Je faisais très peu lire mes écrits au début, c’était mon jardin secret. Il m’a fallu du temps pour accepter qu’un tiers y jette un coup d’œil.
Je suis très éclectique dans mes goûts. J’ai lu beaucoup de classique puisque j’ai suivi des études de lettres et en même temps je suis fan d’Agatha Christie, d’Elisabeth Georges, de Stephen King, de JK Rowling… À une époque, je lisais tout ce qui me tombait sous la main. J’ai moins de temps aujourd’hui avec 2 enfants et un travail à plein temps, mais je reste assez ouverte à tous les genres, sauf peut-être les romans qui se veulent trop sérieux (j’en ai trop lu). Au niveau de l’écriture, je retrouve cette dynamique : j’écris des romans policiers, mais je m’éclate autant sur du fantastique, de l’historique, de la romance… Je laisse mon imagination me guider parce que l’écriture doit rester pour moi un plaisir.
Je mature souvent mes idées avant de les coucher sur papier. J’ai un carnet où je prends note de tout ce qui me vient à l’esprit. Au fur et à mesure que mon idée se précise, je lance les recherches nécessaires, je dessine la psychologie de mes personnages, j’affine leur histoire. Parfois j’ai besoin de me les représenter donc je pars en quête de photos m’aidant à les rendre plus réaliste, mais cette étape est loin d’être systématique.
J’écris à la troisième personne quasi exclusivement. J’ai du mal avec le « je » et le point de vue unique me frustre.
Si je devais en citer quelques-uns je dirai : W. Shakespeare, E. Zola, V. Hugo, A. Christie, JK Rowling
À mes yeux, un personnage crédible est quelqu’un qui a une histoire, qui n’est pas lisse et pas manichéen. Nous avons tous des failles et les personnages de roman doivent en avoir aussi, sans que l’on tombe dans l’excès du stéréotype. J’ai du mal à expliquer comment je crée les miens. Je bâtis leur histoire, leur caractère,… Mais je suis souvent surprise par leurs réactions. Quand j’écris, j’ai parfois le sentiment qu’ils prennent le contrôle. Il m’est arrivé qu’ils m’amènent là où je ne les attendais pas…
J’écris pour moi. Je veux dire par là que j’ai besoin d’écrire, que je sois lue ou pas. Comme je l’ai expliqué j’ai eu du mal à confier mes premiers écrits à mes proches. Par contre aujourd’hui j’apprécie d’avoir des retours.
C’est devenu essentiel à mes yeux. Quand le désir de publication est venu, la nécessité de m’améliorer aussi. Et là il n’y a rien de tels que des avis extérieurs. Les avis permettent de mettre le doigt sur des axes de progression.
Non. J’ai du mal à confier mes textes à un tiers avant de les avoir travaillés et retravaillés. Par contre, j’apporte les corrections nécessaires après. Et quand je coince sur une partie ou autre, je me laisse un temps de maturation.
Aucune discipline. Quand j’ai une idée en texte, je m’y consacre le plus possible. Quand l’inspiration est en vacances, je me consacre à autre chose.
Rien de spécial. Mon ordinateur, un peu de musique, internet pour des vérifications ou recherches de dernière minute,…
Écran, écran et écran. Si ce n’est mon carnet à idées, je ne travaille que sur écran.
J’ai publié mon premier roman "Requiem à Sydney" aux "Éditions Le Manuscrit" et mon thriller "Le faiseur d’anges" aux "Éditions Ex Aequo". J’apprécie le soutien qu’une maison d’édition à compte d’éditeurs peut apporter. Cela concourt aussi à faire progresser l’auteur.
Je travaille actuellement sur la suite du "Faiseur d’anges" et sur une trilogie romance/fantastique.
Merci à tous les lecteurs qui permettent aux nouvelles plumes d’exister. Et luttons tous ensemble contre le téléchargement illégal. Je trouve navrant de lire que certains auteurs, talentueux, abandonnent l’écriture à cause de ce fléau.
Merci à toi
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