Merci à toi de me l’avoir proposé ☺
L’écriture a toujours été un exutoire même si je suis de nature plutôt extravertie. Je préfère coucher mes émotions sur papier plutôt que de les verbaliser. Adolescente, mes états d’âme prenaient vie sur du papier. J’écrivais partout. Je sortais une feuille et tout ce que je refoulais s’éveillait dans ma conscience et devenait des poèmes ou des histoires. Je me suis intéressée à la lecture au secondaire ; j’ai découvert la joie immense de m’imaginer être les personnages des histoires que je lisais. J’aimais lire des « Harlequin ». Les histoires d’amour impossible me faisaient vibrer.
Je n’ai pas de genres littéraires favoris précis bien que je puisse affirmer hors de tout doute que je déteste la science-fiction. J’ai toutefois une nette préférence pour les romans qui inspirent, qui suscitent des questionnements et qui bouleversent.
Je suis un oiseau de nuit. Lorsque tout le monde dort dans la maisonnée, je me retrouve seule avec moi-même et j’écris. Je m’évade avec mes personnages et j’habite leur univers. Pour ma part, écrire est intuitif. Je n’ai aucun rituel, aucun plan. Si l’envie d’écrire me prend, j’ouvre mon ordi et mon esprit s’éveille.
J’aime écrire à la 1re personne les histoires où mon personnage principal est au cœur de l’intrigue. J’arrive à mieux imaginer ses émotions, son caractère, ses pensées. « En territoires interdits » s’est imposé à la 1re personne : je voulais que le lecteur se sente proche de Justine. Je me suis identifiée à elle et elle s’est introduite en moi.
J’admire Paulo Coelho pour le côté spirituel de ses écrits. Je tripe aussi sur Patrick Senécal pour ses textes à la limite de l’insupportable. Et J.K Rowling pour sa ténacité et son imagination hors du commun.
Un personnage crédible est une personne à laquelle le lecteur peut s’identifier. Et il devient mémorable, voir inoubliable pour le lecteur qui trouve réponse à ses questions au travers lui. Je crée mes personnages en imaginant d’abord la trame narrative de mon histoire. Ensuite, je leur donne vie en prenant ici et là des traits de caractère des gens qui m’entourent.
J’écris pour susciter des émotions. Pour déstabiliser le lecteur. J’écris aussi pour moi. Pour m’évader.
Les critiques m’aident à avancer qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Elles me servent à mieux cerner les attentes des lecteurs et elles me poussent à donner le meilleur de moi-même.
Des personnes qui me sont très chères lisent tous mes écrits. Sans elles (en partie des amies), « En territoires interdits » ne serait pas ce qu’il est devenu.
Aucune discipline. Je suis aussi orthopédagogue : c’est mon travail à temps plein. J’écris donc quand j’ai le temps et au gré de mes humeurs.
J’écoute souvent de la musique. Je n’ai pas besoin d’être dans un endroit calme pour écrire. Même si je préfère écrire à la tombée de la nuit lorsque tout le monde dort dans la maisonnée, je peux décider d’écrire à l’aréna entre deux parties de hockey de mon garçon !
J’écris davantage sur écran bien qu’il m’arrive de le faire aussi dans un carnet. Bizarrement, l’écriture devient plus fluide lorsque j’écris sur papier. Je me censure moins : je suis moins à la recherche de la phrase parfaite. Je me retrouve connectée sur mes émotions. Comme lorsque j’étais ado et que j’écrivais dans mon journal intime.
Comme tous les auteurs qui rêvent d’être publiés, j’ai envoyé « En territoires interdits » à plusieurs maisons d’édition. Il y a eu des refus, des « oui, mais… » et LE « oui ». Tout s’est alors déroulé assez rapidement.
J’écris présentement un 3e roman. Je me prépare aussi à participer au Salon du livre de Montréal où j’espère rencontrer des lecteurs curieux à me lire.
Je laisse le dernier mot à Paulo Coelho : « Quand on veut une chose, tout l’Univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve. »
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