Bonjour Virginie et les lecteurs de « Un peu de lecture ». Merci de m'avoir invitée.
J'ai commencé très jeune peut-être vers huit ou neuf ans, des bribes d'histoire. Plus tard un peu plus sérieusement. Ma lectrice : ma meilleure amie du moment.
En lecture sans conteste le polar. Depuis toujours à commencer par Alice détective. Par contre je n'aime pas les effusions de sang.
En écriture mes deux romans publiés sont du MM, mais je songe à sortir de cet univers. Par contre je ne me sens pas apte à écrire du polar paradoxalement.
Avant, rien de spécial. Mais dès que je suis assise devant l'ordinateur, il me faut une boisson chaude, une cigarette (c’est mal !!) et une ambiance musicale.
La première personne, car j'ai beaucoup écrit de « cahiers » ou journaux intimes étant jeune, donc j'affectionne la première personne.
Vaste question, j'admire beaucoup de monde, surtout ceux qui ont su créer des univers très personnels comme Stephen King, JK Rowling, Amélie Nothomb, Camilla Lackberg, Donna Leon, et plein plein d'autres vraiment !
J'apprends à les connaître, je sais certaines choses d'eux qui n'apparaissent pas dans le livre, mais parfois ce sont eux qui écrivent leur propre histoire. Je ne fais pas de plan. Pour « ADN », je n'ai su la fin que lorsque j'ai écrit les dernières lignes. Martin m'a prise au dépourvu.
Pour me prouver que même si ma vie professionnelle n'a pas été un long fleuve tranquille, si j'ai raté pas mal de choses, je suis capable de faire finalement ce que j'aime, même si je n'en vis pas loin de là. Mais mener à bien quelque-chose, embarquer un lecteur dans mon univers et le faire prendre du plaisir. Ma plus grande récompense c'est sans aucun doute un commentaire positif, un compte-rendu de lecture.
Oui. Positifs ils font du bien au moral. Négatif lorsque c'est justifié, et étayé, ça permet de se remettre en question et de progresser.
Oui, j'ai une amie qui me lit, pas vraiment une bêta-lectrice ni correctrice, mais une passionnée de lecture, qui tient un blog de critique littéraire et dont l'avis est très important pour moi.
Non. Je supporte assez mal la pression. Lorsque je commence un roman, j'ai une histoire à raconter, cela prend le temps qu'il faut. Quand le roman est en cours, j'essaie d'écrire un peu tous les jours pour ne pas perdre le fil, mais il y a la vraie vie et ses impératifs, donc je me laisse porter.
Un peu de musique, surtout pas de chansons françaises pour ne pas que les mots se mélangent à mon histoire.
J'écris sur écran car je ne sais plus écrire à la main, j'ai perdu l'habitude, même pour la liste des courses lol alors un roman c'est totalement impossible. Je n'imprime pas avant la fin, mais je transfère sur mon Kindle et je relis chaque chapitre lorsqu'il est terminé, puis le matin avant d'attaquer le suivant.
Refusée par les maisons d'édition généralistes, publiée chez un éditeur MM. J'aime assez l'auto-édition finalement donc j'y suis revenue. Même si mon rêve est toujours de recevoir de la part d'une maison d'édition connue une lettre d'acceptation. C'est bien d'avoir des projets et des rêves.
J'ai terminé l'écriture d'« ADN » fin septembre et là je n'ai pas d'autre projet. J'ai écrit « Coming out » en 2006, soit neuf ans entre les deux et seulement deux ou trois ébauches de projets entre les deux. Je n'écris pas avec acharnement, même si je pense qu'il se passera moins de temps avant mon prochain projet.
J'ai été ravie de répondre à cette sympathique interview. Et n'oubliez pas « l'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne », lisez lisez lisez et secouez la pulpe de votre cerveau. Lol
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