samedi 30 janvier 2016

L'interview d'Anne-Cerise Luzy



J'ai commencé à écrire suite à un suivi avec un psychiatre dans le cadre de douleurs chroniques. Je suis tombée sur quelqu'un d'atypique qui m'a cerné très vite et m'a poussée vers des activités artistiques. Je me suis alors mise à écrire et dessiner.
Mes premiers lecteurs ont été ceux du MOOC « Écrire une œuvre de fiction » de Draftquest.
Dans les 2 cas : littératures de l'imaginaire, avec une préférence pour la fantasy jeunesse.
Je passe beaucoup de temps à juste réfléchir, imaginer. Souvent quand je fais des activités pas passionnantes qui laissent trop de place à mon esprit pour vagabonder (du genre la vaisselle ou conduire - quoi que je conduis moins depuis que je vis sur une petite île !). D'ailleurs à chaque fois que je coince dans mon écriture j'ai besoin de temps comme ça pour débloquer.
Après je structure un peu avec des grandes lignes. Puis je découpe des scènes dans mon application d'écriture (Storyist). Après ça je me mets à écrire à proprement parler.
Ce que je prévois au départ, n'est jamais ce que j'obtiens au final, mais ça m'aide à voir où je vais. Et en général après le premier jet - et avis de mes bêta lectrices - je remodèle entièrement la structure lol !
À la troisième personne. J'ai essayé d'écrire à la première personne, mais je trouve que le point de vue est trop restrictif, j'ai du mal à rendre le texte naturel.
René Barjavel depuis que j'ai environ 12 ans ! En plus actuel et dans la fantasy jeunesse : J.K. Rowling (classique ☺), Shannon Messenger et Christelle Dabos.
Je pense que ce qui rend crédible un personnage, ce sont des actions qui reflètent sa personnalité. S'il est timide, il ne va pas soudainement et sans difficulté prendre la parole devant une foule, ce n'est pas cohérent ! Il pourra évoluer bien sûr, mais il devra se faire violence. Il faut aussi des failles, des défauts, un passé. J'essaye de prendre tout ça en compte lorsque je crée les miens.

Au départ j'écrivais pour mes enfants. Puis pour ceux des autres qui ont aimé mon premier tome.
Ce qui me pousse à continuer ce sont tous les retours que je reçois, il n'y a pas meilleur carburant !
D'un point de vue bien-être personnel, le fait d'imaginer des histoires permet de canaliser mon trop-plein d'énergie cérébrale sur quelque chose de constructif.
Oui, bien sûr ! Un avis constructif est toujours source d'amélioration. Après je les prends aussi pour ce qu'ils sont : l'avis d'une personne donnée. Des fois, ce qu'une personne a particulièrement apprécié va être ce qu'une autre n'aimera pas. Je prends ce qui me parle, mais garde toujours le dernier mot dans mon écriture.
Oui, j'ai plusieurs personnes rencontrées (virtuellement) sur le MOOC et une amie qui sont mes « bêtas lectrices ». On discute de nos projets ou de l'écriture en général, ces échanges sont très précieux.
J'essaye... Mais ce n'est pas mon point fort ! Le MOOC et le NaNoWriMo (National Novel Writing Month - défi qui consiste à écrire 50 000 mots en 1 mois) sont des aides précieuses du coup, l'émulation extérieure aide à avancer.
Je veux publier au moins un tome par an tant que je n'ai pas terminé « L'Opale de Feu ». Pour les projets suivants, j'aimerais garder le même rythme, mais j'ai en tête quelque chose qui risque de me prendre plus de temps. À moins que je le découpe aussi en plusieurs tomes, mais là je m'avance beaucoup à ce stade !
De la musique, ça m'aide à m'isoler. Surtout que j'ai trois enfants plutôt bruyants...
J'écris sur iPad (je suis accro à mon iPad, il me suit partout). La relecture se fait sur Word sur une autre tablette (Surface). Je n'imprime pas en général.

Le premier tome de « L'Opale de Feu » a gagné une année d'auto-publication par le site « Librinova » lors du MOOC Draftquest. C'est comme cela que j'ai mis le pied dans l'auto-édition.
En parallèle, j'ai envoyé le manuscrit à différentes maisons d'édition qui publient de la fantasy jeunesse. J'ai eu deux offres dont les termes ne me convenaient pas (achat obligatoire d'exemplaires, préventes à gérer par mes soins). J'ai eu un refus très argumenté d'une grosse maison, qui m'a finalement fait plaisir parce que pas complètement négatif, bien au contraire !
J'ai fini par laisser tomber cette voie pour l'instant, trop chronophage pour moi. Et finalement l'auto-édition correspond bien à mon caractère indépendant.
La suite de ma saga, le tome 3 de « L'Opale de Feu ». J'évite de m'éparpiller avec plusieurs projets, sinon j'en commence cinquante et n'en termine aucun ! Avoir des idées n'est jamais un problème pour moi, c'est aller au bout qui est compliqué !
Ce que j'ai découvert c'est que l'écriture ne doit pas rester une activité entièrement solitaire. Bien sûr quand on pose les mots sur l'écran ou le papier on est seul. Mais les échanges avec d'autres auteurs sont très importants pour moi, tant pour l'aspect soutien, que pour s'améliorer.

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jeudi 28 janvier 2016

Les Crèvecoeur, tome 2 d'Antonia Medeiros

Le monde étrange dans lequel grandit Germain Crèvecœur est peuplé de silences, de secrets de famille, de chaussures usées qu’on adule, d’une Chinoise édentée cachée dans un placard et d’une tapisserie légendaire. Prisonnier de Romain et d’Édith – un père à la folie fétichiste et une mère à l’amour excessif –, Germain cultive sa différence et recherche dans l’amertume de sa jeunesse le bonheur et la force d’aimer. Son incroyable parcours fascine, de son enfance à son adolescence, de son apprentissage à la découverte de la sensualité, de l’horreur de la mutilation à la magie de la création. En cela, Romain a marqué son fils de son empreinte indélébile.
Entre passions et intrigues familiales, la saga des Crèvecœur est un hymne à la beauté féminine autant qu’un voyage dans le cœur meurtri d’un homme à la sensibilité unique, qui pensait soigner son âme au fond d’une bottine pour dame.


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Limitless

Après avoir consommé une mystérieuse drogue, la NZT, la vie de Brian Finch prend un tournant extraordinaire. Grâce à elle, il a désormais accès à la totalité de ses capacités cérébrales. Mais lorsqu’un meurtre lié à cette drogue conduit le FBI sur ses traces, Brian se voit forcé d’utiliser ses nouvelles capacités surhumaines pour collaborer avec l’agence, afin de laver son nom et rétablir la vérité.
Cette série est la suite du film « Limitless » avec Bradley Cooper.

Film à regarder
Saison 1 Épisodes 5 à 19 à regarder

mercredi 27 janvier 2016

L'interview de Kristen Rivers



Merci à toi, surtout
J'ai d'abord commencé à écrire des billets d'humour sur des choses de tous les jours, d'abord envoyés à des amis. Puis, de fil en aiguille, l'envie m'est venue d'écrire des histoires plus longues. Il faut croire que je suis bavarde ☺
Je n'ai pas vraiment de genre favori. Je dirais la romance, car j'aime qu'on me fasse rêver, mais elle peut prendre n'importe quelle forme : contemporaine, paranormale… J'ai besoin de m'évader, donc je vais plus facilement lire des histoires qui se passent loin, dans d'autres pays, afin de découvrir de nouveaux univers.
Paradoxalement, j'adore le genre zombie, bien gore. C'est très loin de mon univers habituel.
Cela dépend. Il m'arrive d'avoir une idée qui me vient d'un événement vécu. Homeless m'est venu en voyant une dame apporter une tasse de café à un SDF dans la rue. L'histoire s'est tout de suite mis en place dans ma tête, et je me suis mise à l'écrire de suite.
Pour d'autres romans, c'est plus compliqué. Par exemple, là, j'écris une comédie romantique qui comporte des sauts dans le temps. J'ai été obligée de faire d'abord un plan détaillé de l'histoire avant de me mettre à écrire afin de ne pas me perdre ☺
À la première, que ce soit pour écrire ou pour lire.
Il y en a tellement, que je peine à les mettre sur une liste ! Je dirais Kristan Higgins, Arthur Conan Doyle, Gabriel Garcia Marquez, Louis Stevenson et Stephenie Meyer. Et pour ce qui est des auteurs francophones, j'adore Nathalie Charlier, qui est aussi ma bêta-lectrice, et ma muse. Sophie Jomain, Emily Blaine ou Christy Saubesty sont, avec Nathalie, mes auteurs préférés en romance française.
Pour finir, Ayerdhal garde une place de choix dans mon cœur, mais c'est un tout autre genre.

Je pense que ce qui le rend crédible, c'est le regard du lecteur. Il faut qu'il puisse s'identifier avec lui, voir l'humain qui se cache derrière le personnage.
J'écris d'abord pour moi-même, car j'y prends beaucoup de plaisir, tout simplement ☺ Et si je parviens à toucher d'autres personnes, alors j'en suis profondément heureuse.
Oui, les avis négatifs peuvent parfois être utiles. Ils nous aident à comprendre ce qui peut « clocher » et peuvent nous permettre de nous améliorer. Dénigrer les commentaires négatifs n'est pas une attitude constructive.
Bien sûr, les avis positifs sont utiles aussi. Ce sont eux qui me donnent l'élan pour écrire. Il n'y a rien de plus gratifiant que de savoir que l'on a fait plaisir à quelqu'un.
Absolument. Je les partage d'abord avec mon homme. C'est quelqu'un d'honnête, et je sais que je peux compter sur lui.
Ensuite, je travaille beaucoup avec ma bêta-lectrice. Nous parlons ensemble de nos projets, et nous relisons chacune les manuscrits de l'autre. C'est une étape essentielle.
Oui, j'essaie de m'imposer une discipline, car je suis quelqu'un d'assez dispersé naturellement.
D'abord, il me faut du thé ou du café. Je dors peu, donc la caféine m'est vraiment… vitale ☺ Ensuite, j'aime avoir de la musique, car elle m'aide à m'évader, à me projeter dans mes histoires.

Je ne travaille jamais sur papier, je ne sais pas pourquoi ☺ Je travaille uniquement sur écran. J'écris, puis je relis de nombreuses fois mon texte. Je le corrige à l'aide d'un correcteur, je traque les répétitions… Ensuite, je l'envoie à ma bêta-lectrice et nous voyons ensemble comment l'améliorer. Le temps de relecture/correction demeure plus long que le temps d'écriture. En réalité, je souffre de dyslexie, raison pour laquelle j'attache une importance vitale aux corrections.
J'ai déjà travaillé avec une maison d'édition à compte d'éditeur, mais c'était sous un autre nom. Je suis, depuis, éprise de liberté. J'écris mes textes et les édite moi-même, par choix. Mais qui sait, peut-être changerais-je de méthode un jour…
Actuellement, je travaille sur une comédie romantique sur le thème de Noël. Elle est assez difficile à écrire, car c'est une période qui comporte pour moi des souvenirs sombres, mais paradoxalement, ça me fait du bien de voir ces fêtes sous les yeux de mes personnages.
Tout d'abord, merci à toi d'avoir pensé à moi. C'est vraiment adorable de ta part, et tes questions étaient intéressantes.
Merci également à ceux qui liront ces quelques lignes. Sans vous, rien de tout ceci n'existerait. Je vous envoie de gros bisous !

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