Bonjour !
J’ai commencé à écrire à la fin du lycée. C’est à cette époque que j’ai posé les premiers mots de Helia Meldyn, ma saga fantasy. Je peux vous dire que je me suis lâchée dans cette histoire ! Il m’a fallu des journées pour créer l’univers, l’histoire, les personnages et tout un tas de petits détails que je glisse pour les lecteurs les plus attentifs ! C’est ma mère ma première bêta-lectrice puis les autres membres de ma famille quand ils avaient le temps !
Je crois que ça reste la fantasy même si j’aime beaucoup le fantastique. Ce qui est bien avec la fantasy, c’est qu’il n’existe aucune limite. Du coup, je suis parfois frustrée quand je lis ce genre car certains auteurs se content de reprendre ce qui a été fait.
En général, je laisse mûrir une idée de longues semaines dans ma tête avant de la mettre sur écrit. Au début, il ne s’agit que d’un thème puis à force d’y réfléchir, l’histoire et les personnages prennent forme. Je prends des notes, car sinon j’oublie, et une fois prête, je me lance dans l’écriture. Souvent, je dois faire quelques recherches pour peaufiner mon histoire. Dans la trilogie Ânkh par exemple, qui parle beaucoup d’histoire, et notamment de civilisations anciennes et des mystères qui leur sont liés, j’ai dû faire de nombreuses recherches sur certains événements historiques ! Mais comme j’aime l’histoire, c’était un travail très intéressant et enrichissant.
J’ai commencé à écrire à la troisième personne avec la saga Helia Meldyn et la trilogie Ânkh… La troisième personne donne la possibilité de changer de point de vue, c’est donc intéressant quand l’histoire est remplie de personnages et qu’on veut dédier certains chapitres à quelques-uns. Dans Helia Meldyn, j’ai créé plus d’une centaine de personnages sur l’ensemble des six tomes, même si on n’en suit qu’une partie. La troisième personne était donc évidente. J’ai testé la première personne avec mes deux dystopies : La Course et Eldorado. Je trouve qu’il est beaucoup plus facile d’écrire à la première personne car on a peu de chance de s’éparpiller dans les points de vue. C’était un travail intéressant ! Dans tous les cas, j’aime bien les deux styles et je les utilise en fonction de ce que je vais écrire.
J’aimais beaucoup Pierre Bottero, celui qui m’a fait découvrir la fantasy avec Ellana et Ewilan. C’est sûrement grâce à lui que j’écris aujourd’hui. Sinon, pour ne citer qu’une deuxième personne, j’apprécie énormément les œuvres de Robin Hobb.
Un personnage doit avoir son propre caractère et être unique en son genre : dans sa façon de parler, de se comporter, de s’habiller… Pour ma part, je crée ce que j’appelle des fiches personnage où tous les détails concernant le personnage sont explicités : même les spoils des tomes suivants. Physique, expressions fétiches, caractère, tout est noté… les qualités comme les défauts. Les personnages parfaits qui réussissent tout du premier coup, ça n’est pas du tout crédible. Le personnage n’est pas le lecteur et peut oublier des choses par exemple, ce qui aura des conséquences catastrophiques par la suite.
Pour moi. J’ai toujours écrit des histoires qui me plaisaient, que j’aurais envie de vivre ! Hélas, la magie n’existe pas dans notre monde donc j’essaie de l’inventer !
C’est toujours très intéressant d’avoir des retours sur son histoire pour s’améliorer. J’essaie d’en prendre compte la majeure partie du temps, fort heureusement, je n’ai eu que très peu de critiques négatives pour l’instant donc j’espère que ça continuera.
J’en parle rapidement avec mes amis mais en général, je n’évoque que le ou les thèmes que je souhaite aborder. Le reste : l’intrigue, les persos etc.., ça reste pour moi.
Aucune non, sauf pour les corrections éditoriales où il faut rendre son travail à temps. Quand j’ai envie d’écrire, j’écris, sinon, je fais autre chose. De toute façon, je n’arrive pas à écrire sous la contrainte ! J’ai la chance d’avoir écrit tous les tomes de mes sagas (6 tomes pour Helia Meldyn et 3 pour Ânkh) donc je n’ai aucun stress quant aux délais des suites !
J’ai besoin de mon ordinateur, de feuilles de papier, de crayons (pour faire des croquis, des esquisses de portraits etc..) et de bonnes musiques d’ambiance pour me plonger dans l’histoire. C’est à peu près tout…
Je commence sur papier où j’écris mon scénario, c’est-à-dire les grandes lignes de l’histoire. Puis, une fois cela fait, j’élabore mes personnages, l’univers (si besoin, je créé une carte) et enfin, je me lance dans l’écriture, directement sur ordinateur. Une fois le roman écrit, je l’imprime pour le corriger.
C’est une longue histoire ! Comme tous les jeunes auteurs, j’ai d’abord envoyé mes manuscrits imprimés aux grosses maisons d’édition. Je n’ai eu que des réponses-type et je me suis donc tournée vers les maisons d’édition plus modestes, que je ne connaissais pas du tout. Je me suis inscrite sur deux forums de discussion dédiés aux auteurs et là, j’ai appris à connaître une bonne partie des maisons d’édition. Je me suis donc lancée et ai envoyé mes manuscrits à celles qui seraient intéressée. Et j’ai eu plusieurs « oui ». Depuis, j’ai résilié des contrats, j’en ai signé d’autres, c’est pourquoi mes suites de saga tardent à venir. Mais dans quelques mois, elles seront publiées.
J’ai eu pas mal de corrections à effectuer pour la sortie du tome 1 de ÂNKH, du tome 1 de Helia Meldyn et d’Eldorado. Je n’ai donc pas eu le temps d’entamer de nouveaux projets pour l’instant. D’autant que je travaille sur une web-série en parallèle mais ça, c’est un projet top-secret.
Merci pour toutes ces questions. Si vous souhaitez en savoir plus sur mes écrits, n’hésitez pas à visiter mon site internet ou à passer sur la page facebook ! J’y dévoile toutes mes actualités.
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