Bonjour, Merci à toi de me permettre de faire partager ma passion. ;)
Eh bien, en fait, je ne me rappelle pas ! Depuis que je sais écrire, j’écris. C’est aussi simple que cela. Au début, bien sûr, je ne faisais qu’inscrire de petites histoires toutes simples, sans grande ambition, des choses qui me passaient par la tête lorsque je rêvassais. Oui, j’ai souvent la tête dans la lune, et bizarrement, cela arrivait surtout pendant la classe…
Au début, personne ne me lisait. J’avais trop peur qu’on me dise que c’était nul, que je n’étais pas douée pour cela. C’était comme un secret. Même si, bien plus tard, j’ai appris que mes parents savaient très bien ce que je faisais, enfermée dans ma chambre plutôt que d’aller jouer dehors. Ce n’est que récemment que j’ai pu réussir à faire lire le début de mon roman à quelqu’un. Mes premiers lecteurs furent mon copain (qui n’est pas un grand lecteur), et ma meilleure amie ; puis j’ai envoyé les premières pages à ma bêta-lectrice, Laëtitia L. Laridon (auteure de la saga « Pierre de Lune »). J’avoue que je n’étais pas sereine, mais leurs retours positifs m’ont permis d’aller jusqu’au bout de l’écriture de ce premier tome.
Le fantastique, bien évidemment ! ;) J’aime aussi les univers de la fantasy et de la science-fiction. J’ai tendance à aimer mélanger les genres d’ailleurs.
Je ne sais pas si on peut parler de processus créatif… Une idée me vient, souvent c’est juste une phrase, comme ça, ou des brides de dialogue. Je prends toujours en note ce qui me vient à l’esprit, sur un papier qui traîne, un bloc-notes, ou même mon smartphone. XD Après, si plusieurs idées ont la même sorte de « trame », une histoire commence à se tracer dans ma tête, et je me mets à écrire.
Parfois, toute la trame d’une histoire me vient d’un coup, et là je me mets à écrire immédiatement. C’est ce qui s’est passé pour « La pierre de sang ».
Plutôt à la troisième personne. J’avais d’ailleurs commencé le premier tome de « Le secret des dieux anciens » en écrivant à la première personne. L’histoire était alors relatée par Avanélia, mais le fait de ne pouvoir se fier qu’à son avis personnel, son seul ressenti, sans pouvoir entrer dans la tête d’un autre personnage me dérangeait un peu, alors j’ai changé toute la narration. J’avais écrit plusieurs chapitres lorsque cette envie m’a pris, et bien m’en a fait : j’ai ainsi pu intégrer plus de personnages, et l’idée de départ s’est développée toute seule au fil des pages.
Je pense que le fait d’avoir repris l’histoire après plusieurs années de répit m’a permis d’avoir un meilleur recul. Mon écriture avait mûrie, changée, et la façon dont Avanélia s’exprimait me paraissait trop adolescente. Une narration pareille, ce n’était tout simplement pas possible !
J’adore Bernard Werber ! Je dévore littéralement ses romans ! Je l’ai découvert avec « Les thanatonautes », au lycée. Une amie me l’avait conseillé en disant que cela me plairait. J’étais un peu « gothique » à l’époque, alors l’idée d’aller explorer ce qui se passe après la mort m’intéressait beaucoup. Pourtant, c’est surtout le style d’écriture en lui-même que j’ai trouvé intéressant. C’est si fluide que ça se lit vite. Bien sûr, des idées comme celles de Werber sont toujours hyper-intéressante, et j’admire totalement son imagination hors du commun ! De plus, la plupart de ses romans possède un message d’espoir pour l’humanité, je trouve. Le fait d’évoquer les problèmes que connaît notre environnement, etc, me touche particulièrement.
Je suis un peu écolo sur les bords, certains l’auront peut-être déjà remarqué (à petite échelle) avec la saga « Le secret des dieux anciens ».
À part lui, je dois dire que je n’ai pas d’atomes crochus avec beaucoup d’autres auteurs… Laëtitia L. Laridon, dont je lis actuellement le premier roman, a une imagination débordante que j’admire ! Son écriture est tout bonnement géniale : fluide, comme je les aime, mais également détaillée. Je pense que cela me fera sûrement le même effet avec d’autres jeunes auteurs que j’ai rencontré durant le Fantassismik 2014. (Hina Corel, Astrid Méan, etc.)
Je crois qu’un personnage est crédible lorsqu’il a des réactions, des paroles, semblables à la réalité. Je ne fais à proprement parler de « fiches personnages », comme on m’avait conseillé de le faire lorsque j’ai commencé à partager mes textes sur un forum. J’avais peur de perdre mon temps, et puis, surtout, je n’en ressentais pas le besoin.
Lorsque j’écris une scène avec tel ou tel personnage, je me demande juste s’il réagirait de cette manière par rapport à sa personnalité. Il faut que le personnage reste en adéquation avec ce qu’il était dès le début du roman, sinon, ça ne colle pas et la logique de l’histoire se perd dans du n’importe quoi… Enfin, ça reste mon opinion, mais je pense que les lecteurs sont sensibles aux personnages qui ressemblent et agissent comme eux ou comme des personnes qui pourraient réellement exister.
Il m’arrive parfois de m’inspirer de personnes que je connais pour créer un personnage, ou ne serait-ce que lui donner un certain trait de caractère, mais jamais je ne crée un double d’une personne existante, je trouverais cela gênant.
Pour moi, en premier lieu. Comme n’importe quel auteur, je pense qu’on a besoin d’écrire. C’est viscéral. Il faut que les mots sortent, qu’on les couche sur papier (ou sur clavier), pour se sentir libéré. En quelque sorte, l’auteur est prisonnier de son roman. Tant qu’il n’a pas achevé l’histoire dans son entièreté, il n’a pas de répit. Ce qui explique sûrement l’angoisse de la page blanche… Pourtant, en même temps, on se sent habité par ces êtres que nous avons créé, ce sont des amis, au même titre qu’un roman achevé est notre bébé. Je ne sais pas si je suis très claire, mais je le vois comme cela. En ce moment, j’écris le tome 2 de ma saga, mais j’ai déjà commencé un autre projet, qui n’a rien à voir avec cet univers, et je dois dire que j’ai hâte de mettre un point final à ce deuxième roman pour pouvoir continuer sur d’autres projets. Même si je sais que je verserais sûrement ma petite larme en inscrivant le mot « Fin ».
Après, forcément, il m’arrive de penser aux lecteurs. Je me demande si ce que j’écris va leur plaire, si tel phrase ou tel chapitre n’est pas de trop, ou trop lourd à lire, etc. Mais cela se passe surtout pendant la phase de corrections.
Oui, bien sûr ! Tout avis, quel qu’il soit, est bon à prendre. Du moment qu’il est argumenté et constructif, ça m’aide à m’améliorer. Mon but n’est pas d’écrire de la m****, mais de progresser pour offrir les meilleurs romans possibles. J’essaie toujours d’écrire des choses originales, de laisser parler mon imagination, mais si le style d’écriture n’est pas bon, si je manque d’un petit quelque chose, il vaut mieux me le dire pour que je change et que je m’améliore.
Pas vraiment. J’ai toujours été un peu solitaire. Mon ami n’aimant pas lire autre chose que les BDs, je ne peux pas parler de mes projets avec lui. Bien sûr, j’évoque vaguement mes projets avec ma bêta-lectrice et amie, Letty, mais tant que je n’ai pas écrit une grosse partie du roman, je préfère rester discrète. Il m’arrive de changer d’avis tant de fois, qu’il vaut mieux que je sois sûre de moi avant de dévoiler quoi que ce soit. ;)
J’essaie, mais la discipline et moi ça a toujours fait 36 000 ! XD Plus sérieusement, je me donne toujours une date butoir lorsque je commence un roman, histoire de ne pas faire patienter mes lecteurs trop longtemps. ;) Par exemple, concernant la suite de « La pierre de sang », j’espère avoir fini le premier jet d’ici le mois d’octobre. Ça risque d’être dur à tenir, mais il faut que j’y arrive !
De rien. Je coupe internet, et mon téléphone, je m’éloigne de la tv et de ma bibliothèque. Il m’arrive assez rarement d’écouter de la musique en écrivant, car j’ai tendance à me focaliser dessus plutôt que sur l’écriture. Enfin, cela dépend, car certaines musiques m’aident à écrire les scènes d’actions par exemple, mais je me sens bien mieux dans une atmosphère calme et silencieuse. Lorsqu’il n’y a pas un bruit dans la maison, que chéri travaille et ne rentre que le soir, je peux commencer à écrire le matin, oublier de déjeuner, et lever mon nez de l’écran uniquement lorsque j’entends mon homme rentré en fin de journée. Là, je me dis « ok, il est déjà cette heure là ? Mon dieu, mais j’ai vraiment un problème ou quoi ? » lol
Comme évoqué précédemment, je commence souvent à écrire à partir de notes prises au fur et à mesure que les idées germent. Mais, il arrive que l’idée soit si forte que je m’installe directement derrière mon écran pour écrire jusqu’à épuisement. Cependant, j’aime corriger sur papier. On fatigue vite sur un écran d’ordinateur, et on ne voit rapidement plus les fautes. Alors, lorsque ma bêta-lectrice est passée une première fois sur le texte, j’imprime et je relis lentement pour relever les fautes qu’elle a pu oublier, ou changer certaines expressions, certains paragraphes… Je corrige sur écran, puis je lui envoie de nouveau par mail, elle corrige de nouveau, me dit ce qu’elle en pense, puis j’imprime de nouveau, etc, jusqu’à ce que ce soit satisfaisant. (Je ne suis jamais à 100% satisfaite en fait ! XD ahah)
Alors, dans mon cas, je n’ai pas envoyé mon manuscrit aux maisons d’édition, j’ai préféré la voie de l’auto-publication. Maintenant, je me rends compte du boulot supplémentaire que demande une bonne promotion. J’ai vendu une cinquantaine d’exemplaire de mon premier roman depuis sa sortie en novembre dernier, alors, maintenant que je sais que mon roman peut plaire et que j’ai un petit lectorat, je me sens assez rassurée pour commencer à envoyer aux maisons d’édition. Je pense qu’une autre vision du roman, ainsi que les conseils avisés d’un éditeur peuvent m’aider à progresser dans mon écriture et à toucher plus de lecteurs. Chacun son métier, finalement, et ce n’est peut-être pas plus mal comme cela.
J’ai envoyé « Le secret des dieux anciens – Tome 1 : La pierre de sang » à quatre petites maisons d’édition. Affaire à suivre, donc. ;)
Sur le deuxième tome de la saga « Le secret des dieux anciens », dont le titre ne sera pas encore dévoilé. Le prologue et les deux premiers chapitres sont partis en correction. L’écriture est pourtant loin d’être achevée : seulement cinq chapitres sont écrits pour le moment, mais j’ai eu pas mal d’occupations depuis le début de l’année, je compte bien rattraper mon retard très rapidement !
Je tiens à te remercier pour cette interview, et j’espère que mon roman t’a plu. J à très bientôt pour de nouvelles aventures !
De rien, merci à toi. ^^ J’espère que cette interview intéressera assez tes lecteurs pour devenir des adeptes de mon univers. ;) Bisous à tous ! ♥
Merci beaucoup pour cette interview, j'y ai répondu avec plaisir.
RépondreSupprimerDepuis, tu auras sûrement appris que certaines choses ont évoluées. Le tome 1 va être publié en 2016, par les éditions La Plume et le Parchemin. <3
L'écriture du tome 2 a beaucoup avancée. J'en suis maintenant à 11 chapitres, soit pratiquement la moitié du roman.
Et mon recueil d'histoires fantastiques est disponible sur mon site internet, en téléchargement GRATUIT. :)
Voili voilou...
Merci encore de ta gentillesse.
à très bientôt.
Bélina