samedi 9 avril 2016

L'interview de Maxime Gillio



Merci de t’intéresser à ma petite personne (1,92 m par temps chaud).
J’ai commencé il y a une dizaine d’années, à la suite d’un pari avec un ami cher, qui m’a poussé dans mes retranchements. Au début, c’étaient bien sûr les membres de ma famille, mes proches qui me lisaient. Grave erreur ! Les proches, c’est le MAL pour tout ce qui est relecture. Pas plus de deux lecteurs par manuscrit, et si possible, des professionnels.
J’ai commencé par du polar, du thriller, mais j’avoue que ces derniers temps, ce sont des lectures qui commencent à me lasser un peu. Du coup, je m’oblige à la curiosité, je fonctionne à la quatrième de couve, à la lecture impulsive, un auteur que j’ai entendu à la radio.
Je trouve toutes les raisons du monde pour ne pas m’y mettre…

Il n’eut pas longtemps à réfléchir pour répondre à cette question, et répondit tout naturellement : « À la première, bien sûr ! »
Je préfère parler de certains titres que d’écrivains. Mais je fais une exception pour Frédéric Dard, Joe Lansdale, Dennis Lehane et Stan Lee.
Réponse bateau, mais qu’il ne soit pas qu’une simple enveloppe dans la distribution actantielle de notre histoire. Qu’il ait une fonction, certes, mais qu’il ait une justification à cette fonction. Pour qu’il soit crédible, il faut qu’il ait évolué (ou en tout cas cherché à) entre le début et la fin du texte. Quant à moi, j’observe, c’est tout.
Au plus profond ? Je crois que c’est pour être immortel. C’est mal barré…
Honnêtement, je cherche toujours à faire la part des choses. Si une critique est positive, je ne me crois pas le roi du monde. Et si elle est négative, ce n’est pas pour autant que je suis un moins que rien. Pour être franc, je ne me soucie plus trop de mon texte une fois que je l’ai rendu. Seul m’importe vraiment le futur projet.

Depuis un an environ, je fonctionne systématiquement en tandem avec ma camarade d’écriture, Sophie Jomain. L’autre personne indispensable sera bien sûr mon éditeur ou mon éditrice.
Indispensable. Écriture le matin de préférence. Et si possible deux manuscrits par an.
De silence.
Travail préparatoire sur des tas de papiers volants, écriture sur écran, première relecture idem, puis corrections sur papier.

J’ai de la chance, très bonne dans la grande majorité. À part l’un d’entre eux qui m’a commandé un manuscrit et ne m’a jamais payé, mais il est mort depuis, comme quoi, c’était bien la peine.
Je mets la dernière main à un roman noir historique à sortir normalement en octobre, puis j’embraye avec un tout autre registre, un livre de témoignages qui va faire pleurer dans les chaumières…
Début.

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