samedi 5 décembre 2015

L'interview de Sara Greem



J’ai commencé à écrire autour des 12 ans. J’étais très amoureuse du chanteur du groupe « A-ha » et chaque semaine je préparais un texte que j’offrais le vendredi matin aux copines. La plupart du temps, je me voyais dans la peau d’une déesse mythologique sauvant le pauvre humain qu’était le chanteur de ce groupe. Les filles adoraient mes écrits et j’ai fini par écrire des nouvelles courtes sur leurs chanteurs ou acteurs fétiches. Cela a duré plusieurs années.
Principalement la Fantasy et la SF. Je suis une fan invétérée de R.R. Martin, Michael Moorcock, H.P. Lovecraft, Clive Barker et Philip K. Dick.
Généralement je m’active. Je fais du sport (aikido ou course à pied) pour me vider la tête.
À la première personne. J’aime me mettre dans la peau d’un personnage. Ce n’est pas simple parfois…

Tolkien et R.R. Martin sans aucun doute.
C’est une excellente question ! Pour créer le personnage de Ian Riley par exemple, je me suis basée sur la plastique d’un acteur très connu. Je l’ai imaginé en train d’évoluer dans le monde de mes écrits et tout matchait parfaitement dans ma tête ! Son look, ses expressions, sa froideur, sa vulnérabilité… Je le voyais vivre, dormir, faire l’amour. J’ai créé les autres en conséquence en me demandant quel type de personnalité pourrait entourer ce premier personnage. Et tout a suivi de manière naturelle.
J’ai écrit pour mes amis qui m’ont lancé ce pari fou, convaincus que je ne relèverai pas le « challenge ». Puis j’ai appris à écrire pour moi (je sais c’est égoïste…) et j’ai continué car je m’éclatais ! Et aujourd’hui j’écris pour moi mais aussi pour mes lecteurs. Mes textes aussi déjantés soient-ils détiennent un message que seuls certains arrivent à percevoir.
Les avis positifs me donnent la force de continuer à écrire. Quant aux négatifs, ils me donnent la force de m’améliorer. Mais attention ! À condition qu’ils soient constructifs. Je pense qu’un écrivain doit posséder l’humilité nécessaire pour comprendre qu’on ne peut plaire à tout le monde.
Oh que oui ! Mon lecteur bêta principal est très mais très exigeant… D’abord au sujet du style de l’écriture mais aussi sur le contenu. Il ne me ménage jamais…

Non car j’ai une vie très mais très remplie par mon travail tout d’abord puis par d’autres activités. Puis j’aime prendre mon temps pour travailler un texte. Il m’arrive de les crier dans ma chambre afin que tout sonne « comme il faut ».
De calme et de paix. Puis j’ai toujours une peluche sur les genoux…
J’écris directement sur PC. J’imprime mes textes pour les corriger, puis les imprime à nouveau.
J’ai été éditée par les « Éditions Artalys » et tout se passe à merveille. Je suis très heureuse de pouvoir collaborer avec de tels professionnels et je n’ai pas à me plaindre. J’avais envoyé mon manuscrit à plusieurs maisons dans le passé et quelques-unes m’ont soumis des commentaires très constructifs. Ce qui m’a permis de retravailler mes textes.


Le troisième tome de « Publicité pour adultes ».
Je suis très heureuse de répondre à cette interview ! Je souhaiterais remercier les lecteurs qui me suivent et qui croient en moi. Et je souhaiterais remercier aussi certains auteurs comme : Marina Ferrey, Yéléna Cillis, Célina Rose, Azel Bury, Gina Dimitri, Julien Delhorne, Calip Tus, Serge Muscat, Emilie Leonard, Lyndsay Novels, Ena Fitzbel, Fred Melchior et l’association « Envol des Plumes » (dont je fais partie), Angelesse Angie et mes sœurs d’édition, Erika Sauw et Jess Swann. D’abord pour leurs magnifiques écrits puis pour tous les partages, les conseils et les fous rires ! Pour moi le monde de l’édition est un « monde magique » plus qu’un monde impitoyable.

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