Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours écrit. Je me rappelle qu’à mes cinq ans, j’écrivais dans un carnet de brouillons 96 pages sur la table de la cuisine. Ma mère est passée par là et elle a lancé en plaisantant qu’un jour peut-être je serai écrivain. J’ai dit que non, cela me paraissait bien trop fatigant d’écrire un livre à la main, je m’imaginais dans toute naïveté qu’un écrivain se posait avec une plume pour noircir des manuscrits entiers sans ligne ni marge. Finalement, je n’ai jamais arrêté, même si entre-temps j’ai découvert l’ordinateur !
Ce sont mes parents qui ont lu mes premiers griffonnages, aujourd’hui encore, ils continuent de me conseiller.
La science-fiction arrive en tête sans aucune hésitation. J’aime aussi beaucoup les œuvres Classiques et Romantiques. Concernant l’écriture, c’est un peu plus délicat, je me plonge dans les univers qui me font envie, quel que soit le genre, je suis assez éclectique.
Je n’en ai pas vraiment. J’écris quand l’impulsion est là. Mais en général la nuit reste le moment le plus favorable, alors je m’installe devant mon ordinateur, annonce que je vais écrire et qu’on ne me dérange pas, ferme la porte et me lance.
Même s’il m’arrive d’employer les deux selon les projets, je me suis rendu compte que je me sentais infiniment plus à l’aise avec le je. Lorsque je l’emploie, l’écriture me semble plus simple, les mots coulent facilement et je parviens mieux à donner la parole à mon personnage, d’autant plus que dans mes récits, les sentiments et l’intériorité ont une importance capitale.
Dans la mesure où j’ai suivi un parcours littéraire et lis depuis de nombreuses années, j’ai eu énormément de modèles au fil des années. Ceux auxquels je pense spontanément sont : Frank Herbert, car son cycle de Dune est sans nul doute mon œuvre préférée, Alfred de Musset et Chateaubriand dont j’admire la plume Romantique, et très récemment, Jaworski qui allie avec brio univers riche et style travaillé. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de m’entretenir avec lui lors d’une interview et je me sens assez proche de sa vision de l’écriture.
Pour moi, un personnage crédible est un personnage qui n’est pas lisse. Il suffit de regarder autour de soi pour voir que chacun possède ses défauts et ses qualités, et que ce sont toutes ces nuances qui rendent la personne intéressante, ou antipathique au choix. Lorsque je crée un protagoniste, je fais attention de ne pas lister son caractère pour le jeter tel quel dans le récit, il me semble important qu’il se définisse par ses actes ou son vécu.
Pour moi, même si aujourd’hui je suis publiée et m’adresse donc à des lecteurs. L’écriture m’est apparue comme un exutoire, et désormais sans cette passion, j’ai la sensation de ne pas être entière. L’écriture chez moi est une envie, mais un besoin aussi.
Tout à fait ! J’ai d’ailleurs très vite appris à accepter la critique. Je pars du principe qu’un lecteur a plus de distance que moi pour juger de ce qui marche ou à l’inverse ne fonctionne pas dans un texte. Cela ne veut pas dire de tout changer lorsqu’on me le demande, mais il faut savoir se remettre en question.
Je suis de nature extrêmement pudique lorsque j’écris, seule ma famille a l’occasion de lire des brouillons ou premiers jets. Toutefois, il y a une exception à la règle, j’échange presque quotidiennement avec un camarade de plume depuis de nombreuses années sur mes projets.
Non, j’ai fini par comprendre que cela ne fonctionnait pas avec moi. Il n’y a que durant le nanowrimo (challenge d’écriture) que je me force à être régulière, cela est d’ailleurs souvent bénéfique.
De musique instrumentale, simplement. Et lorsque la pièce dans laquelle je suis le permet, me mets souvent près de la fenêtre.
J’écris sur ordinateur pour des raisons de pratique et de confort. Je me sers de mes carnets uniquement pour mes brouillons et mes plans. Pour la réécriture, mes méthodes changent selon le projet. Mais la plupart du temps, je relis une première fois pour la cohérence, puis une seconde pour les fautes, et une dernière pour la répétition. Ensuite, j’envoie le tout à mes relecteurs et je retouche ensuite selon leurs conseils.
Pour l’instant, je n’ai eu qu’une seule expérience, avec mon premier roman Uneksa, paru le 18 mars chez Hugues Facorat. J’en ai été très satisfaite puisque le feeling est passé de suite comme on dit. J’ai eu de nombreux échanges avec l’éditeur, il me conseillait sans rien m’imposer, mon avis a toujours été pris en compte.
Sur une série de Dark-Fantasy pour un format épisodique. Le premier est achevé et le second en cours d’écriture. J’ai également plusieurs autres projets en sommeil, un roman de SF qu’il me faut relire, un roman contemporain (drame/psychologie) qui attend d’être réécrit et plusieurs débuts jetés sur mes brouillons.
Je finis sur une phrase de Christian Grenier que je trouve très vrai « Un écrivain sent qu’il y a peut-être une idée de roman là où vous ne relevez qu’un fait banal ou une réflexion ridicule. »
Avec grand plaisir, si cela vous intéresse, n’hésitez pas à venir me retrouver sur ma page auteur ou sur mon blog.
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