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samedi 6 février 2016

L'interview de Marion Laurent



J’écris depuis que je suis toute petite. J’ai commencé par des poèmes sur Noël quand j’étais gamine. À l’époque c’était donc ma famille qui me lisait. Puis vers 14 ans, il fallait que j’extériorise des sentiments amoureux, le public a donc changé. S’ensuivent quelques nouvelles pour des concours. Par la suite j’ai voulu me lancer dans le cinéma et je me suis tournée vers l’écriture de scénarii. J’ai d’ailleurs réalisé deux moyens-métrages. Et il y a quelques années j’ai commencé à penser à Ma vie rêvée mais impossible de décrire les sentiments et les pensées dans l’écriture d’un scénario. Je me suis donc dis : pourquoi pas un roman ? Et voilà !
J’aime les histoires d’amour. Cependant il faut que j’avoue quelque chose, je lis très peu. Étant, depuis petite, attirée par le cinéma, je suis beaucoup plus films que livres. Je m’y suis mise il n’y a pas si longtemps et quand un livre m’accroche et que j’ai un peu de temps, c’est vers la romance que je me tourne. Pour l’écriture c’est au feeling. Les genres peuvent changer mais s’il sera quand même très rare de ne pas trouver une petite romance.
Je pense beaucoup avant de commencer à écrire. Je visualise énormément. Quand j’ai entamé l’écriture de Ma vie rêvée, j’ai dû y réfléchir plusieurs années. Comme je l’ai expliqué avant, je pensais cette histoire comme un film et je l’ai donc écrite comme tel. Il m’est arrivé très souvent d’écouter une musique et de voir une scène. La musique m’inspire beaucoup. Elle a d’ailleurs une place très importante dans ce premier roman. La scène finale (même si le décor a changé avec le temps) était déjà écrite dans ma tête trois ans avant de commencer le roman car j’avais trouvé la musique parfaite selon moi. Pour Descendance c’est différent. La musique ne m’a pas aidée et je ne l’ai d’ailleurs pas utilisée. Encore une fois j’ai beaucoup pensé à l’histoire et puis j’ai commencé à faire des recherches. Je savais que je voulais que mon histoire se passe à Harvard et au fur et à mesure de mes investigations, les intrigues apparaissaient dans ma tête. Ce roman a été écrit, non pas en fonction de la musique, mais plutôt en fonction des lieux. J’aime surtout rechercher un maximum de choses réelles, des lieux, des décors, des faits, afin de pouvoir rendre mes récits plus vrais. Je passe donc beaucoup de temps à faire ces recherches. Il n’y a d’ailleurs pas longtemps on m’a demandé si j’étais déjà allée à Harvard car avec les descriptions que j’en fais, on avait l’impression d’y être.
À la troisième personne sans aucun doute, sinon j’aurais l’impression d’écrire ma vie.
À la 1ère sans aucun doute. J'ai besoin de me mettre à la place du personnage pour pouvoir retranscrire au mieux les émotions.
J’ai besoin qu’un personnage soit humain dans ses réactions et dans ses sentiments. J’aime quand on me dit : « Je me suis complètement identifiée à Laura ». Mes personnages doivent être comme nous, ils doivent penser, parler comme nous. Si l’identification est faite par mes lecteurs alors j’estime que j’ai gagné.

J’aime à dire que j’écris pour mes lecteurs, mais pour être tout à fait honnête, je pense que j’écris pour moi. C’est une sorte d’échappatoire qui me permet de vivre à travers mes personnages, des histoires qui ne pourraient jamais m’arriver. Comme un acteur au cinéma.
Bien évidemment ! Comment avancer sinon ? Les avis positifs font toujours extrêmement plaisir et ils sont très importants, mais ce sont les négatifs qui te permettent de t’améliorer dans l’écriture du roman suivant.
J’en parle beaucoup avec mes parents qui m’ont toujours encouragée, ils sont de très bons conseils. Maman est une grande lectrice, c’est d’ailleurs elle qui relit toujours en premier mes romans et papa a toujours de bonnes idées.
Absolument jamais ! L’écriture vient quand elle vient. Il m’arrive de ne pas avoir d’inspiration pendant plusieurs mois et d’un coup ça va venir et je ne pourrai plus m’arrêter.
Rien de particulier, mis à part le calme.
J’écris sur écran uniquement. J’imprime le roman une fois fini pour le faire lire à mon entourage. Ils me soulignent les fautes qu’ils voient. Je reprends ensuite tout ça sur ordinateur. Il m’arrive aussi très souvent de relire le même passage plusieurs fois, d’une part pour trouver une suite logique et d’autre part cela me permet de me corriger sur des redondances et diverses fautes. Malheureusement il arrive que certaines passent au travers des mailles du filet.

Alors j’ai envoyé mon premier roman à toutes les maisons d’édition que j’ai pu trouver, les grandes comme les petites. Les réponses positives que j’ai reçues ont été très rapides. Je me suis vite rendue compte que personne n’avait pris la peine de lire mon ouvrage et qu’il s’agissait de contrats à compte d’auteur à des prix exorbitants. Impatiente de pouvoir tenir quand même mon roman entre les mains, j’ai décidé de me tourner vers l’autoédition. Bien évidemment, je suis toujours à la recherche d’une maison d’édition sérieuse, qui propose des contrats à compte d’éditeur uniquement, mais entre le compteur d’auteur et l’autoédition, je conseille à tous les écrivains de ne pas hésiter une seconde.
Je viens de publier "Descendance, tome 1 : Renaissance" et je suis en pleine promotion de ce roman. Je projette notamment de le faire traduire en anglais et en italien, à voir si cela se concrétisera. Ensuite, comme il s’agit d’une saga, j’ai commencé il y a quelques temps le tome 2. En panne d’inspiration pour relier diverses intrigues, j’ai dû arrêter l’écriture. Mais je sens que je ne vais pas tarder à reprendre. Je travaille aussi parallèlement à un autre projet tout à fait différent de mes deux premiers romans. Que ceux qui sont intriguer me suivent sur les réseaux sociaux ☺
Tout d’abord merci à toi pour cette opportunité. Ensuite j’espère que cette interview aura donné envie aux lecteurs de venir découvrir mon univers et mes romans. N’hésitez pas à donner vos avis sur "Livraddict" ou "Babélio". Enfin, et ce sera donc mon dernier moi, je suis toujours à la recherche d’un éditeur ☺

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1 commentaire:

  1. Belle erreur dans mon interview. A la question " A quelle personne écris-tu", j'ai répondu la 3ème alors que pas du tout, j'écris tout le temps à la 1ère personne afin de ne faire qu'un avec mon personnage... Un peu de repos s'impose :)

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