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samedi 24 octobre 2015

L'interview de Maria Fleury


Bonjour et merci, le plaisir est partagé.
Le jour de mes douze ans j’ai reçu un journal intime et une parure de crayon plume (Waterman Rose) en cadeau, depuis je n’ai jamais cessé d’écrire. Au début je racontais mes journées, ce que j’avais mangé, puis j’ai commencé à imaginer des histoires dans lesquelles j’étais l’héroïne.
Je faisais lire mes histoires à ma meilleure amie (Elle l’est toujours d’ailleurs, et reste ma première lectrice).
En lecture cela dépend de mon état d’esprit du moment.
Je lis aussi bien des histoires d’amour, de fantômes que des enquêtes criminelles.
Lorsque j’écris, l’histoire est déjà bouclée dans mon esprit, les personnages, les lieux, les dialogues. Elles naissent un peu comme ça, par hasard, un objet, un paysage, un visage parfois dans la rue me transporte dans un récit. Ensuite il me tient jusqu’à ce que je lui donne vie sur le papier.
La première personne est ma préférence. Quand j’écris je me mets dans la peau de mon personnage, c’est un rôle de composition qui me permet d’investir totalement l’histoire. J’utilise également la troisième personne en fonction de l’histoire en cours, là je suis témoin de la vie de mes personnages, en utilisant ce style je deviens les yeux du lecteur.
Howard Buten, fut le premier auteur à m’avoir fait aimer la lecture, « Quand j’avais 5 ans je m’ai tué » m’a littéralement bouleversée. Stephen King a fait de mes nuits des cauchemars, j’ai dévorée tous ses livres. Marcel Pagnol m’a fait voyager et idéaliser la vie de famille. Agatha Christie m’a rendue méfiante :) Plus récemment je suis tombée amoureuse des livres d’Agnès Martin-Lugand. Et tant d’autres qui m’ont permis d’ouvrir mon esprit et m’ont appris que lire était une vraie chance de s’évader.
Je deviens le personnage quand je suis lectrice, si je n’arrive pas à m’identifier à lui, l’histoire me laisse un gout d’inachevé. Le fait de me mettre dans la peau de « mes personnages » me donne une vision plus palpable, leurs donner vie est important.
En premier, à moi. Je prends du plaisir à écrire et j’espère que ceux qui décideront de me lire en prendront également.

Les avis sont toujours bon à prendre, ils servent à avancer, s’améliorer.
Les positifs sont toujours gratifiant, ils sont la plus belle récompense, savoir que l’on ait plu à une personne est un sentiment magique.
Les négatifs sont également bons à prendre. On ne peut pas plaire à tous. (Heureusement d’ailleurs), j’accepte les critiques si elles sont constructives, les avis négatifs « C’est nul » ne me blesse pas (je n’aime pas tout non plus).
Je suis assez secrète, je ne me livre pas facilement. Je commence à en parler quand j’arrive aux dernières phrases du « tapuscrit ».
Aucune.
D’un café, de calme.
J’ai des tonnes de cahiers, de carnets, de post it. Dès qu’une idée me vient je la note, une phrase, une réflexion, des sentiments. Ensuite je fais une trame, un tronc commun, qui est qui, qui fait quoi et pourquoi. Je n’écris pas mes histoires, juste des idées, des choses qui me viennent un peu comme ça (même en cuisinant où je m’arrête de remuer pour aller les noter). Puis quand mon histoire est claire pour moi, je travaille sur mon pc, parfois mon portable, je m’envoie des mails pour ne pas perdre le fil. J’imprime, je me relis, me corrige, réécris, réimprime, jusqu’au point final.
Plutôt positive. J’en ai contacté trois, j’ai eu trois réponses positives. Il ne me restait plus qu’à choisir :) 
Sur une enquête criminelle un peu particulière.
Le mot de la fin n’est jamais simple, alors j’en choisi un commun pourtant si fort, MERCI. Merci de m’offrir une petite bulle d’échange pour faire connaissance, Merci à vous.

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