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mercredi 14 octobre 2015

L'interview de Florence Cochet



Bonjour, merci à toi de t’intéresser à mes textes. :o)
Comme beaucoup d’adolescentes, j’ai commencé par un journal intime. Du coup, personne ne lisait… sauf ma mère, en cachette. Puis j’ai continué au collège, en participant aux « Annales », qui paraissaient une fois par année. Là, du coup, tous les élèves lisaient (ou pas).
En lecture, j’ai un faible pour la fantasy et la romance (mon petit cœur aime particulièrement les histoires qui se terminent bien). Les 2 ensembles, c’est paaarfait (mais plutôt fantasy teintée de romance que le contraire) !
En écriture, je suis éclectique, avec un (gros) faible pour les littératures de l’imaginaire, teintées de romance ou pas : fantasy, fantastique, anticipation, steampunk. Et depuis peu, romance et littérature contemporaine.
Pour les nouvelles, j’ai besoin de trouver la chute. Ensuite, le reste de l’histoire se crée « tout seul ». Pour les romans, il me faut la trame, après, soit je laisse les personnages vivre, soit je passe par un plan s’il s’agit d’un univers plus complexe (comme pour « Par le sang »).

Les deux. Dans l’absolu, je préfère écrire à la 3e personne, pour ne pas être coincée dans un seul point de vue. (Même si « Par le sang » et « Esprits enchaînés » sont à la 1re… cherchez l’erreur.)
Zola, Baudelaire, Anne McCaffrey, Marion Zimmer Bradley. Je rêve de créer un univers aussi prenant que sa « Romance de Ténébreuse ».
Pour moi, un personnage crédible doit se comporter comme dans la réalité – ou plutôt comme dans sa réalité en tenant compte de son caractère. Il ne faut pas que le lecteur se dise « il/elle est complètement débile d’agir ainsi ». (D’ailleurs, mon mari, qui me relit, indique régulièrement dans la marge du 1er jet « elle est stupide, ton héroïne ? »… Sic.)
Pour la création… heu… très bonne question. Mes personnages principaux me ressemblent un peu (les pouvoirs magiques en moins), les secondaires prennent vie d’eux-mêmes. Ensuite, j’accentue certains traits de caractère. Et mes bêta-lecteurs me préviennent lorsqu’ils « sortent des rails ».
D’abord pour mes alpha et bêta-lecteurs (dont le regard et les encouragements me sont indispensables), puis pour les lecteurs anonymes… qui, je l’espère, ne le resteront pas. J’aime beaucoup discuter avec les gens qui m’ont lue.

Les positifs, toujours ! :oP
Ils font du bien à l’âme et me poussent à continuer.
Pour les négatifs, cela dépend du contenu. S’ils sont peu argumentés (pas aimé l’histoire, un personnage, le style et basta), ils ne m’apportent rien. En revanche, dès que le chroniqueur explique pourquoi telle ou telle chose l’a gêné, et que cela me parle, je garde ses remarques en mémoire pour la suite. Plusieurs avis m’ont ainsi convaincue de modifier certains éléments dans les épisodes 3 à 5 de «Par le sang».
Avec plusieurs, même : mon mari, ma « sœur de cœur », mes amis proches. (Certains textes sont ainsi nés de discussions sur une plage grecque, un mojito à la main.)
Oui. Le problème, c’est qu’ensuite j’ai de la peine à les respecter. Je suis facilement distraite, par Facebook, par exemple. Mais j’essaie de me soigner…
De rien en particulier. J’écris sur mon ordinateur portable, partout (table de la salle à manger, lit, jardin, terrasse de café). Ah si ! J’apprécie la présence de mon chat (mon GROS chat), quand je suis à la maison. ;o)

J’écris sur écran, mon mari imprime (lui, il corrige sur papier). Les autres lecteurs utilisent le mode révision de Word. Ensuite, je relis et corrige sur écran. Pour les gros textes, je passe parfois par une impression avant relecture finale, mais c’est rare.
Pour l’instant, elle est plutôt positive. J’apprécie ma collaboration avec chacune d’elles. Je remercie d’ailleurs particulièrement Jeanne (Láska), Marianne (Flammèche) et Virginie (Boz’Dodor) pour leur écoute, leur patience et leur confiance.
Là, je termine le dernier épisode de « Par le sang » et je travaille en parallèle sur une romance contemporaine. Un projet de fantasy me trotte par ailleurs dans la tête. Sans compter quelques appels à textes qui me font de l’œil (j’apprécie particulièrement l’écriture avec contraintes). Bref, je ne suis pas au chômage.
J’en aurai quatre :
Le premier, pour mes proches. Merci de supporter mes états d’âme et de m’encourager. Vous m’êtes précieux.
Le second, pour les jeunes auteurs comme moi. Évitez de publier chez les prestataires de service et fuyez comme la peste le compte d’auteur. Une véritable maison d’édition ne fait jamais payer quoi que ce soit (ni la correction, ni la conception de la couverture, ni la mise en ligne d’un format e-book…).
Le troisième, pour les chroniqueurs. Tout avis argumenté, même négatif, est utile… surtout quand il est formulé avec délicatesse, car derrière chaque texte se cache un être ultra-sensible nommé « auteur ».
Le dernier, pour les lecteurs. Si vous lisez mes textes, n’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé. :o)
Merci à toi de m’en avoir donné l’opportunité.
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