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samedi 6 juin 2015

L'interview d'Aurélie Venem


Bonjour et merci d’accepter de répondre à ces quelques questions
Merci à toi de me donner l’opportunité de parler de mon travail.
Comment as-tu commencé à écrire? Qui te lisait au début ?
Un soir, alors que j’avais du mal à m’endormir, j’ai imaginé une rencontre mouvementée entre un vampire et une humaine, celui-ci l’épargnant alors qu’il n’aurait pas dû, selon les règles de son peuple. J’ai très bien dormi cette nuit-là… Comme cette rencontre me revenait fréquemment à l’esprit, je me suis dit : et pourquoi ne pas l’écrire ? J’ai commencé par une page, puis dix, puis vingt-cinq… et j’ai compris que j’avais envie d’en faire un roman, moi qui n’avais jamais projeté d’être écrivain malgré ma passion pour les livres. Je n’ai pas eu la chance d’être acceptée par une maison d’édition mais j’avais envie d’avoir mon livre à moi. C’est comme ça que je me suis inscrite sur le site d’impression à la demande, Thebookedition.com. Au départ, je voulais mon propre exemplaire et puis, à la rigueur, pourquoi ne pas essayer de le vendre ? Mes premiers lecteurs étaient évidemment les membres de ma famille mais je me suis aperçue que certaines personnes extérieures appréciaient mon histoire.
Quel est ton genre favori ?
Pendant des années, j’étais passionnée par les romans historiques (Christian Jacq et son inoubliable Juge d’Egypte, Frederic H. Fajardie avec le génial Voleur de Vent, Mireille Calmel et l’envoûtant Lit d’Aliénor ; A la poursuite d’Olympe d’Annie Jay est une pépite que j’ai découverte à l’âge de 12 ans et pour laquelle j’ai toujours une tendresse particulière) en lisant à côté quelques classiques de la littérature (Hugo, …) et puis j’ai découvert l’univers de la fantasy avec Le miroir de ses rêves de Donaldson. C’est vraiment un genre que j’affectionne. J’aime beaucoup l’auteure Amy Raby et j’adore le monde qu’elle a créé (Le jeu de l’Assassin). Je suis tombée sur les vampires et la bit-lit par curiosité quand le phénomène Twilight est arrivé chez nous et j’apprécie également. Une dose de surnaturel, d’aventures et de romance, tel est le cocktail qui me plaît, ce qui ne m’empêche pas de m’ouvrir aux autres genres (classiques, polar, …).

Quel est ton processus créatif ? Qu’arrive-t-il avant que tu ne t’asseyes à écrire ?
Mon processus créatif est simple, j’imagine une suite éventuelle de mon histoire avant de m’endormir et je note mes idées le lendemain dans un cahier. Ou alors, dès que j’ai une idée qui me vient, j’ai un carnet dans mon sac, je l’attrape et je griffonne dessus pour ne pas oublier.
À quelle personne es-tu le plus à l’aise : à la première ou à la troisième personne ?
J’ai commencé mon histoire à la 1ère personne mais je trouve qu’il est plus facile d’écrire à la 3e.
Quels écrivains admires-tu le plus ?
J’adore Voltaire et son sens de l’ironie, que ce soit dans ses contes philosophiques ou ses prises de position. J’ai lu plusieurs romans de Jane Austen sachant que Persuasion est celui qui m’a le plus touchée. Plus récemment, et surtout dans un tout autre genre, j’ai adoré la saga des Seigneurs de l’Ombre de Gena Showalter mêlant action, humour corrosif et sensualité. Même chose pour Jeanine Frost et sa saga Chasseuse de la nuit, que je trouve exceptionnelle.
Qu’est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment crées-tu les tiens ?
Un personnage est crédible à partir du moment où on peut s’identifier à lui, non par sa force mais surtout par ses faiblesses. Pour ma part, je me suis inspirée de ma propension aux chutes répétées et aux gaffes en tous genres pour mon personnage de Samantha Watkins. Véridique.

Au plus profond de ta motivation, pour qui écris-tu ?
Pour moi. Cela peut paraître un peu narcissique mais c’est une façon d’explorer mon imaginaire et de voir jusqu’où il peut me mener. Au début, je n’avais pas l’intention de publier Samantha Watkins.
Les avis (négatifs ou positifs) des lecteurs te servent-ils ?
On est toujours heureux de voir des avis positifs et on grince des dents, évidemment, quand ils sont négatifs mais à partir du moment où ils sont constructifs, il faut les accepter. J’ai repris certaines phrases de mon tome 1 à partir d’une critique qu’on m’avait faite sur le surnombre de comparaisons. Effectivement, il y en avait beaucoup alors j’ai fait quelques corrections et c’était bien mieux.
Partages-tu tes projets d’écriture avec une personne de confiance afin d’avoir son opinion ?
J’ai fait lire mon premier tome à deux personnes de ma famille.
T’imposes-tu une discipline, en termes de calendrier, d’objectifs etc. ?
Non. N’étant pas éditée par une maison d’édition, je suis libre d’écrire quand je veux, je n’ai pas de pression. Je m’installe et je reprends mes notes, si j’écris une page, tant mieux, si j’écris dix lignes tant mieux, si je n’écris rien, je fais autre chose et je verrai ça le lendemain ou plus tard.

De quoi t’entoures-tu quand tu écris pour favoriser ta concentration ?
Un bon fauteuil et un plaid sur mes jambes, un cahier de notes pas loin et surtout mon chargeur au cas où la batterie de mon netbook tombe à plat.
Écris-tu sur écran, imprimes-tu souvent, corriges-tu sur papier...? Quel processus suis-tu ?
J’écris sur mon netbook et je me relis souvent pour éviter de trop imprimer (développement durable oblige). Mais quand j’ai fini, j’imprime le tout et je corrige plusieurs fois avec des stylos de couleurs différentes pour me repérer. J’ai la hantise de la faute d’orthographe, vu que je suis seule à m’occuper de la correction. Ce n’est pas toujours facile.
Quelle a été ton expérience avec les maisons d’édition ?
Des refus. Dommage pour moi, car j’aurais vraiment aimé être entourée de professionnels pour m’aider à évoluer mais j’en ai pris mon parti et je fais mon petit bonhomme de chemin de mon côté.
Sur quel projet travailles-tu en ce moment ?
Je travaille actuellement au dernier volet de ma saga. Je n’avais pas ressenti de pression particulière pour les 3 premiers tomes vu que je n’avais qu’un succès limité (c’est peu dire) mais la publication numérique sur amazon et la création de ma page facebook a tout changé, du coup, avec tous ces gens qui attendent le final de Samantha Watkins, j’ai un peu peur de décevoir. J’espère que ce ne sera pas le cas et que les lecteurs seront ravis d’avoir partagé cette aventure avec moi.
Par ailleurs, Nathalie Chapouille, l’auteure de Zéphyr, tient un blog de critiques littéraires, cinématographiques et télévisuelles (1001 chroniques en folie). Elle m’a invitée à la rejoindre et j’ai accepté de publier des chroniques sur mes lectures et sur les films que je regarde. C’est une aventure très enrichissante sachant que Meloufoka partage également ses avis sur le site. Nous avons des goûts différents, ce qui rend cette expérience très intéressante sur le plan humain et intellectuel. J’aime beaucoup.
Le dernier mot est pour toi…
Merci, c’est mon dernier mot pour tous ceux qui ont cru en moi dès le début et que je n’oublierai pas de citer dans mon tome 4. Je pense à ma famille, bien sûr, mais aussi aux premiers lecteurs sur Thebookedition.com (Mimi, Chloé par exemple, et d’autres qui se reconnaîtront), aux nouveaux amis Facebook qui m’ouvrent de nouvelles perspectives littéraires, et qui m’ont beaucoup aidée à me faire connaître. Merci à Rachel Berthelot pour les couvertures magnifiques qu’elle a offertes à ma saga, à Nathalie Chapouille pour ses précieux conseils, et aux bloggeuses qui ont partagé leur avis avec leurs abonnés. Merci enfin aux lecteurs qui se sont laissés tenter par mon travail et qui m’encouragent au quotidien à continuer par leurs commentaires sur amazon, facebook ou mon site internet.
Merci de t’être livrée à moi et aux lecteurs (acquis ou en devenir) 
 
https://www.facebook.com/pages/Les-chroniques-de-Samantha-Watkins/780219865329601?ref=ts&fref=ts http://chroniquessamantha.olympe.in/

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