J’ai commencé à écrire à l’âge de quatorze ans, après un accident. Je suis restée longtemps immobilisée et l’écriture m’a permis de m’évader et de rêver. Au début c’était ma mère qui me lisait – c’est toujours elle ma cobaye d’ailleurs, ainsi que ma grand-mère.
Je n’ai pas vraiment de genre favori. Je lis de tout sauf du policier, je ne suis vraiment pas fan ; même si j’ai sans doute une préférence pour la romance (historique ou non) et la fantaisie.
Oulala… alors… euh… comment expliquer ? Les idées me viennent souvent le soir, avant de m’endormir quand je réfléchis à tout et n’importe quoi. Une fois que j’ai ces idées, il faut que je trouve les noms des personnages ainsi que leurs caractéristiques physiques et psychologiques, je fais alors des fiches. Je recherche ensuite un titre et les grands lignes de l’histoire ainsi que les scènes clefs que je dois absolument mettre. À savoir surtout que je ne commence jamais une histoire tant que je ne sais pas comment elle va se terminer. Bon… même si parfois il m’arrive de changer d’avis ^^
À la troisième personne. En fait, j’ai des difficultés à écrire à la première parce que quand on pense, tout se fait très vite et j’ai du mal à transposer ça.
Victor Hugo même s’il n’est plus tout jeune ! De notre époque, je dirais Pierre Bottero, Jean M. Auel, Anne Golon… et beaucoup d’autres mais la liste serait trop longue.
Les réactions d’un personnage dans une histoire, c’est ce qui le rend crédible à mes yeux.
Je créée les miens en partant d’un trait de caractère et de ce qu’il va se passer dans l’histoire il sera. Je créée tout un personnage autour de réactions que j’ai besoin qu’il ait. Toute la complexité du personnage, de son enfance ensuite à ses goûts, découle de cette base et mon personnage devient alors réel parce que j’essaie au maximum de penser à tous les détails de sa vie, pour rendre ses réactions crédibles et plausibles.
J’écris pour moi. J’en ai presque un besoin vital, comme un toxico a besoin de sa dose de coke. Ça me permet de rêver et de voyager… mais si mes histoires peuvent faire rêver d’autres que moi, je suis heureuse de les partager.
Les avis positifs m’encouragent à publier et ils font toujours très plaisir. C’est vrai, qui ne serait pas content de savoir que ce qu’il fait est bien ? Pour les avis négatifs, je les sépare en deux catégories : les critiques « mauvaises » où j’ai l’impression que ce ne sont que des critiques pour critiquer, je n’y prête alors aucune attention ; puis les critiques dites constructives. Je les écoute, je les prends en compte… il arrive souvent d’ailleurs que je sois d’accord avec ces critiques. Je ne suis pas prétentieuse ni rien… je sais que je ne suis pas parfaite, encore moins en écriture… ses critiques me permettront peut-être d’être meilleur, je serais stupide de ne pas les écouter.
Ma mère. Comme je l’ai dit plus tôt, c’est ma mère qui lit tout. Même ce qui n’est pas terminé ? J’ai tendance à écrire beaucoup de choses en même temps et j’ai besoin de l’avis de ma mère pour continuer. La pauvre n’apprécie pas toujours ce rôle d’ailleurs parce qu’elle se languie en général longtemps pour avoir les fins mais je la remercie du fond du cœur pour ce qu’elle fait pour moi. L’écriture ne serait pas pareil pour moi sans ma maman.
Absolument pas. J’écris ce que j’ai envie, quand j’ai envie. Je mets régulièrement des histoires en suspens pour en écrire d’autres… mon seul objectif pour mes histoires est de les terminer. Mais après plusieurs projets peuvent fusionner et en donner un troisième, je peux écrire une histoire un cinq mois sur un coup de tête et en laisser une traîner pendant cinq ans avant de la reprendre. Je ne prévois pas à l’avance.
J’ai mes feuilles, mes descriptions et les aides mémoires autour de moi mais sinon, non, rien. Pas de télévision, pas de musique, rien que le silence, mes feuilles, mon ordinateur allumé et moi.
Je tape directement à l’ordinateur. Suivant le temps que je mets à écrire, je relis des passages régulièrement et les corrige directement sur ordinateur. Je n’imprime pas ou très peu. Une fois que l’histoire est terminée, je la relis sur ordinateur et la corrige puis je l’envoie à ma mère pour qu’elle me la corrige. Ensuite je la relis et la recorrige après ma maman. Ensuite, je l’imprime pour en garder une version papier.
Mais l’essentiel des corrections se fait pendant l’écriture de l’histoire en elle-même. Quand je n’ai pas trop d’inspiration, je prends un passage au hasard et je le relis pour le corriger. Pourtant, ça ne sont jamais de grosses corrections, je ne fais que corriger les erreurs d’orthographe ou dactylographiques.
Avant Valentina, je n’ai eu aucune expérience avec les maisons d’éditions, mon expérience est donc limitée. J’aime beaucoup l’ambiance qui règne chez Valentina. Cette association est vraiment sympa et un bon tremplin pour les petits auteurs. J’ai de très bonnes relations avec quelques-uns des auteurs et je m’entends aussi vraiment bien avec le gérant de Valentina qui fait tout son possible avec ses petits moyens. Maintenant, je vais aussi entrer aux Éditions Sudarenes et de ce que j’ai pu voir jusqu’à maintenant, l’ambiance est aussi plaisante que chez Valentina. J’ai de la chance !
Encore une fois… oulala ! Je travaille sur disons deux projets et demi en ce moment : la Loi du Talion, Apparences (que j’essaie de terminer depuis longtemps) et un projet que je fais en collaboration avec un de mes amis (il a les idées mais ne sait pas les écrire, d’où le « et demi »). Mais j’ai beaucoup d’histoires en attente… trop d’idées, pas assez de main et il faudrait que les journées durent quarante heures.
Je ne suis pas un grand écrivain, je ne dirai pas à l’instar de Victor Hugo « je veux être Chateaubriand ou rien ». Je ne prétends pas faire de l’art mais je peux faire rêver. Pour moi un bon livre est capable de vous faire voyager à travers le temps et l’espace… et je pense pouvoir offrir ça un minimum grâce à mon imagination. Alors si vous aimez rêver et que vous avez un petit côté romantique, je pense que je peux vous faire voyager.
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