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mercredi 30 avril 2014

L'interview d'Émilie Ansciaux


Bonjour et merci d’accepter de répondre à ces quelques questions
Avec plaisir, et avec mes excuses pour le temps que ça m’a pris !
Comment as-tu commencé à écrire? Qui te lisait au début ?
J’ai commencé à écrire quand j’avais à peu près huit ans, je lisais les « Chair de Poule », puis j’ai eu envie d’écrire mes propres petites histoires qui font peur. Et je n’ai plus arrêté depuis, mais dans des styles très variés. Au tout début ma maman a lu mes premières petites nouvelles, puis j’ai continué à écrire mais seulement pour moi, je ne faisais lire mes histoires à personne, jusqu’au jour où je me suis décidée à essayer de publier.
Quel est ton genre favori ?
Je n’ai pas de genre de prédilection, j’apprécie de la même manière un Jean-Christophe Grangé, qu’un Amélie Nothomb ou un Stephen King.
Quel est ton processus créatif ? Qu’arrive-t-il avant que tu ne t’asseyes à écrire ?
Tout part d’une idée un peu confuse, en général avant de m’endormir. Je l’écris sur un petit calepin que je garde à proximité de mon lit (je me suis réveillée plusieurs fois très frustrée le lendemain en ayant oublié une idée !), et quelques jours plus tard, je reviens à cette idée et j’essaie de voir ce que je pourrai en tirer comme histoire.
À quelle personne es-tu le plus à l’aise : à la première ou à la troisième personne ?
J’aime les deux, mais je crois que je suis tout de même plus à l’aise dans cet exercice à la troisième personne.
Quels écrivains admires-tu le plus ?
Avant de mettre un pied dans le milieu des auteurs et de l’édition, j’aurai parlé d’Amélie Nothomb, de Stephen King ou d’autres auteurs reconnus, mais depuis quelques temps j’aurai plutôt tendance à parler d’auteurs « plus petits », parfois qui s’éditent à compte d’auteur, et qui gagnent à être connus parce qu’ils sont plein de talents, ne te prennent pas de haut et te font ressentir leur passion de l’écriture. En exemple je citerai Laëtitia Reynders, auteur du roman « Rouge poison », que j’ai rencontrée à l’occasion du salon l’Art de Livre de Blegny-Mine et qui est quelqu’un qui m’a tout de suite fait me sentir à l’aise dans un milieu que je découvrais et où je ne connaissais personne.
Qu’est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment crées-tu les tiens ?
Le personnage principal me vient en général en même temps que la petite idée qui me traverse l’esprit avant d’aller dormir. Pour les autres personnages, je les crée au fur et à mesure de l’écriture, ils prennent vie petit à petit et pour les rendre crédible, j’essaie de mettre un peu de moi dans chacun des personnages.
Au plus profond de ta motivation, pour qui écris-tu ?
Pour moi. Parce que c’est quelque chose qui me fait du bien et qui me permet de m’évader loin des soucis du quotidien. C’est un peu comme pour la lecture, sauf qu’on invente son propre univers plutôt que de se plonger dans celui d’un autre.
Les avis (négatifs ou positifs) des lecteurs te servent-ils ?
Oui, énormément. Les avis positifs me permettent de me rassurer, parce que je reste très incertaine et pleine de doute par rapport à ce que j’entreprends. Les avis négatifs me servent à avancer, à corriger et améliorer mes écrits.

Partages-tu tes projets d’écriture avec une personne de confiance afin d’avoir son opinion ?
Je partage l’idée principale avec mon compagnon pour avoir son avis, et qu’il me dise s’il pense qu’il faut changer certains détails. Pour le reste, j’écris en général le premier jet de toute l’histoire seule, puis seulement je le fais lire.
T’imposes-tu une discipline, en termes de calendrier, d’objectifs etc. ?
La plupart du temps non, sauf quand je participe à des concours de nouvelles ou à des appels à manuscrits qui se clôturent à une certaine date, là j’essaie d’écrire un peu tous les jours.
De quoi t’entoures-tu quand tu écris pour favoriser ta concentration ?
La plupart du temps, de silence, d’un gros peignoir pour avoir bien chaud, de mon chat qui ronronne dans un coin et de mon pc portable. Par contre si je ne suis pas chez moi, un petit bout de table, quelques feuilles et un crayon suffisent, quand l’inspiration vient, je peux écrire n’importe où et dans n’importe quelles conditions.
Écris-tu sur écran, imprimes-tu souvent, corriges-tu sur papier...? Quel processus suis-tu ?
La plupart du temps j’écris sur mon portable (sauf quand je ne l’ai pas à portée de main, alors j’utilise un cahier que j’ai toujours sur moi, puis je recopie). Je relis plusieurs fois certains passages ou chapitre sur écran, puis une fois le premier jet terminé, je l’imprime et le relis sur papier, ça me permet de détecter plus facilement les fautes, les répétitions ou les erreurs.
Quelle a été ton expérience avec les maisons d’édition ?
J’ai d’abord envoyé mon manuscrit en format papier par la poste à une quinzaine de maisons, sans vraiment faire un tri par rapport à leur ligne éditoriale (erreur), j’ai donc presque uniquement eu des refus. J’ai eu une réponse positive d’une maison d’édition française mais qui malheureusement n’a pas pu donner suite au projet, puis j’ai envoyé mon manuscrit par mail à une seconde série de maisons, et Mon Petit Editeur m’a répondu positivement. C’était ma toute première tentative pour me faire éditer et j’ai accepté de signer avec eux.
Sur quel projet travailles-tu en ce moment ?
En ce moment je travaille un peu sur le second tome d’« Eclipsis, la Destinée des Mondes » et aussi principalement sur un tout autre projet de « romance paranormale érotique », suite à un appel à manuscrits de romance des éditions Bragelonne. Le premier jet est terminé et le manuscrit est actuellement en lecture chez mes beta-lecteurs.
Le dernier mot est pour toi…
Alors ce sera « Toujours partir à la poursuite de ses rêves... », c’est mon leitmotiv depuis quelques mois !
Merci de t’être livrée à moi et aux lecteurs (acquis ou en devenir)
Encore merci de m’avoir donné la parole (ou plutôt la plume !)
https://www.facebook.com/pages/Emilie-Ansciaux-Auteur/544367218956449
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